L'impact du feedback des AGN sur l'évolution des galaxies
Les recherches mettent en avant le rôle du feedback AGN dans le développement des trous noirs et des galaxies.
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Table des matières
- Le Rôle de la Rétroaction des AGN
- Simuler et Étudier la Rétroaction des AGN
- Types de Galaxies dans l'Étude
- Découvertes sur la Croissance des Trous Noirs
- Gaz S'échappant
- Changements dans les Taux de Formation d'Étoiles
- Importance de la Morphologie Galactique
- Résumé des Résultats Clés
- Directions Futures
- Source originale
Les trous noirs supermassifs (SMBH) se trouvent au centre de la plupart des grandes Galaxies. Ils commencent comme de petites graines et grandissent surtout en aspirant du Gaz. En accumulant ce gaz, ils émettent beaucoup d'énergie, ce qui les rend extrêmement brillants et visibles de loin. Ces zones brillantes s'appellent les Noyaux Galactiques Actifs (AGN). L'énergie des AGN influence les zones environnantes dans les galaxies, surtout le milieu interstellaire (ISM), qui est le gaz et la poussière entre les étoiles.
Comprendre comment les AGN influencent leurs galaxies hôtes est important. Ils peuvent réguler la formation d'étoiles, empêcher le gaz de tomber dans le trou noir, et même façonner la galaxie elle-même. Les observations montrent qu'il y a des liens entre la taille des trous noirs et différentes caractéristiques de leurs galaxies hôtes, comme la masse qu'elles ont et la vitesse de leurs étoiles.
Le Rôle de la Rétroaction des AGN
La rétroaction des AGN fait référence à l'énergie et au momentum que les AGN fournissent à l'ISM et, en retour, à leurs galaxies hôtes. Il y a plusieurs façons dont cette rétroaction peut se produire, comme à travers des jets puissants ou des vents. Ces processus poussent soit le gaz loin du trou noir, soit le chauffent, ce qui peut modifier le comportement de formation d'étoiles dans la galaxie.
Dans le passé, des scientifiques ont utilisé des simulations pour étudier comment la rétroaction des AGN affecte la formation et l'évolution des galaxies. Cependant, beaucoup de ces simulations ont des limites en raison de la vaste gamme d'échelles qu'elles doivent prendre en compte, des petites régions près du trou noir à la zone beaucoup plus grande de la galaxie hôte.
Simuler et Étudier la Rétroaction des AGN
Cette étude utilise des simulations avancées pour examiner comment la rétroaction des AGN influence les galaxies isolées. En utilisant des simulations à haute résolution, les chercheurs peuvent mieux comprendre le transfert d'énergie entre les AGN et l'ISM, en particulier près des trous noirs.
Les simulations utilisent un modèle spécifique appelé SMUGGLE, qui représente avec précision le comportement complexe de l'ISM. L'objectif est d'observer comment différents types de galaxies, y compris celles avec différentes quantités de gaz, réagissent à la rétroaction des AGN sur de longues échelles de temps.
Types de Galaxies dans l'Étude
Trois types de galaxies sont examinés dans la simulation :
- Galaxies semblables à la Voie Lactée : Elles sont assez pauvres en gaz et ont un mince disque de gaz et d'étoiles. Elles représentent des galaxies plus matures où la formation d'étoiles a ralenti.
- Galaxies semblables à la Petite Nuée Magellique : Ce sont des galaxies plus petites et riches en gaz avec des disques de gaz plus épais. Elles montrent des éruptions de formation d'étoiles plus fréquentes.
- Galaxies infrarouges lumineuses : Ces galaxies ont des quantités significatives de gaz formant des étoiles et sont également épaisses.
En étudiant ces trois types de galaxies, la recherche vise à évaluer comment la rétroaction des AGN peut différer en fonction de la structure de la galaxie et de son contenu en gaz.
Découvertes sur la Croissance des Trous Noirs
Les simulations montrent que la rétroaction des AGN joue un rôle crucial dans la régulation de la croissance des trous noirs au sein des galaxies. Quand la rétroaction des AGN est faible par rapport à l'énergie des étoiles, il y a peu d'effet sur la formation d'étoiles ou la quantité de gaz expulsé. Cependant, quand la rétroaction des AGN est plus forte, il y a une diminution notable des taux de formation d'étoiles et une augmentation des flux de gaz.
Par exemple, dans les galaxies où la rétroaction des AGN est dominante, la formation d'étoiles chute significativement. Cela arrive souvent dans des disques de gaz plus compacts, comme celui de la Voie Lactée, où l'énergie des AGN peut facilement s'échapper à travers les zones plus fines du disque sans affecter beaucoup de gaz.
D'un autre côté, dans les galaxies avec des disques plus épais, comme celle de la SMC, la rétroaction des AGN fonctionne plus efficacement. Cela donne lieu à des flux plus forts et un rôle plus important dans la réduction de la formation d'étoiles.
Gaz S'échappant
Un des aspects critiques étudiés dans les simulations est le mouvement du gaz, ou flux, depuis la région centrale de la galaxie. Dans les galaxies avec rétroaction des AGN, le gaz s'échappant est principalement constitué de gaz chaud et diffus. Les simulations montrent que ce gaz s'échappant peut avoir des températures et des vitesses variées, ce qui peut fondamentalement changer les caractéristiques de la galaxie.
Les effets de la rétroaction des AGN varient considérablement entre les types de galaxies. Par exemple, dans les galaxies semblables à la Voie Lactée, la rétroaction des AGN mène à un afflux net de gaz au total car l'énergie s'échappe sans faire beaucoup de travail sur l'ISM. En revanche, pour les galaxies semblables à la SMC où le disque est beaucoup plus épais, la rétroaction des AGN peut expulser beaucoup de gaz, montrant une forte présence de flux sortants.
Changements dans les Taux de Formation d'Étoiles
Les taux de formation d'étoiles sont influencés par la manière dont la rétroaction des AGN interagit avec l'ISM. Dans les simulations, on a observé que la rétroaction des AGN peut réduire les taux de formation d'étoiles dans les trois types de galaxies, bien que l'effet soit moins constant dans les galaxies de type Sbc, qui maintiennent encore un motif de formation d'étoiles intermittente.
Dans les simulations, la SMC a vu la plus grande réduction de la nouvelle formation d'étoiles, suivie des galaxies semblables à la Voie Lactée, tandis que les galaxies de type Sbc ont montré seulement de légers changements.
Importance de la Morphologie Galactique
Les simulations montrent que la structure d'une galaxie, en particulier l'épaisseur de son disque de gaz, affecte significativement le fonctionnement de la rétroaction des AGN. Dans les disques fins, la rétroaction a tendance à s'échapper rapidement, causant une interaction minimale avec le gaz. En revanche, les disques plus épais permettent à la rétroaction des AGN de faire plus de travail avant de s'échapper, menant à des changements plus significatifs dans la formation d'étoiles et le flux de gaz.
Cette réponse variée souligne la complexité de l'évolution des galaxies et comment les mécanismes de rétroaction interagissent tout au long des différentes étapes de leur cycle de vie.
Résumé des Résultats Clés
Cette recherche met en lumière plusieurs aspects importants :
La rétroaction des AGN joue un rôle significatif et complexe dans la régulation de la croissance des trous noirs et de la formation d'étoiles dans les galaxies.
L'efficacité de la rétroaction des AGN dépend fortement de la structure du disque de gaz, les disques plus épais permettant un couplage et une rétroaction plus efficaces.
Différents types de galaxies répondent de manières uniques à l'influence des AGN, résultant en des effets variés sur la formation d'étoiles et le comportement des flux sortants.
Dans l'ensemble, comprendre la rétroaction des AGN fournit des aperçus précieux sur la façon dont les galaxies et leurs trous noirs centraux évoluent sur de vastes périodes et comment leurs interactions façonnent la structure de l'univers dans son ensemble.
Directions Futures
L'étude ouvre plusieurs voies pour de futures recherches, particulièrement dans l'examen des galaxies en fusion. Les galaxies en fusion peuvent entraîner des éruptions intenses de formation d'étoiles et une activité AGN plus forte, ce qui peut avoir des effets profonds sur l'évolution des galaxies.
L'exploration continue de la rétroaction des AGN et de ses subtilités offre un riche domaine d'étude, mettant en avant la relation dynamique entre les trous noirs et leurs galaxies hôtes. À mesure que les chercheurs affinent leurs modèles et simulations, ils peuvent obtenir des insights plus profonds sur la danse cosmique de la matière et de l'énergie qui façonne notre univers.
En résumé, cette recherche illustre l'interaction entre les trous noirs et les galaxies, améliorant notre compréhension des processus qui gouvernent leur évolution dans le cosmos.
Titre: AGN feedback in isolated galaxies with a SMUGGLE multiphase ISM
Résumé: Feedback from active galactic nuclei (AGN) can strongly impact the host galaxies by driving high-velocity winds that impart substantial energy and momentum to the interstellar medium (ISM). In this work, we study the impact of these winds in isolated galaxies using high-resolution hydrodynamics simulations. Our simulations use the explicit ISM and stellar evolution model called Stars and MUltiphase Gas in GaLaxiEs (SMUGGLE). Additionally, using a super-Lagrangian refinement scheme, we resolve AGN feedback coupling to the ISM at $\sim$10-100 pc scales. We find that AGN feedback efficiently regulates the growth of SMBHs. However, its effect on star formation and outflows depends strongly on the relative strengths of AGN vs local stellar feedback and the geometrical structure of the gas disk. When the energy injected by AGN is subdominant to that of stellar feedback, there are no significant changes in the star formation rates or mass outflow rates of the host galaxy. Conversely, when the energy budget is dominated by the AGN, we see a significant decline in the star formation rates accompanied by an increase in outflows. Galaxies with thin gas disks like the Milky Way allow feedback to escape easily into the polar directions without doing much work on the ISM. In contrast, galaxies with thick and diffuse gas disks confine the initial expansion of the feedback bubble within the disk, resulting in more work done on the ISM. Phase space analysis indicates that outflows primarily comprise hot and diffuse gas, with a lack of cold and dense gas.
Auteurs: Aneesh Sivasankaran, Laura Blecha, Paul Torrey, Luke Zoltan Kelley, Aklant Bhowmick, Mark Vogelsberger, Lars Hernquist, Federico Marinacci, Laura V. Sales
Dernière mise à jour: 2024-02-23 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2402.15240
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2402.15240
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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