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Une nouvelle méthode améliore la mesure de distance des galaxies poussiéreuses

Une nouvelle technique améliore les estimations de distance pour les galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles.

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Les Galaxies en formation d'étoiles poussiéreuses (DSFGs) sont super importantes pour comprendre l'histoire et la croissance des galaxies dans l'univers primordial. On pense que ces galaxies sont le point de départ pour le développement de galaxies massives qui deviennent tranquilles et arrêtent de former des étoiles, ce qu'on appelle le "midi cosmique". Par contre, étudier ces galaxies, c'est pas évident, car elles sont très éloignées et couvertes de poussière, ce qui complique les mesures de distance.

Un bon moyen de trouver les distances de ces galaxies, c'est de faire des scans spectraux millimétriques, qui cherchent des signaux spécifiques dans la lumière émise par ces galaxies. Mais, c'est souvent difficile de repérer les signaux faibles au milieu de tout le bruit. Dans cet article, on présente une nouvelle méthode qui aide à déterminer les distances de ces galaxies de manière plus précise en combinant différentes sources de données.

L'Importance des DSFGs

Les DSFGs jouent un rôle clé pour comprendre comment les galaxies grandissent et évoluent. Elles sont souvent très brillantes dans le domaine millimétrique, ce qui les rend plus faciles à détecter par rapport à d'autres galaxies voisines. Cette brillance est due à leur activité intense de formation d'étoiles, qui libère beaucoup d'énergie et chauffe la poussière qui les entoure.

Les DSFGs sont cruciales pour mesurer le Taux de formation d'étoiles à différentes époques de l'univers. En étudiant leurs propriétés, comme leur distance et leur production totale d'énergie, on peut avoir une idée plus claire de comment les galaxies évoluent avec le temps.

Défis pour Mesurer les Distances

Mesurer les distances des DSFGs éloignées, c'est compliqué. Comme ces galaxies sont très obscurcies par la poussière, les méthodes standards utilisées pour calculer les distances mènent souvent à des résultats incertains. Plus une galaxie est loin, plus il devient difficile de mesurer sa brillance et, donc, sa distance.

Les estimations actuelles des taux de formation d'étoiles dans ces galaxies peuvent aussi varier beaucoup à cause des difficultés à rassembler un échantillon large et impartial, car de nombreuses études se concentrent sur des types spécifiques de galaxies ou des sources très brillantes. Ça peut mener à des données incomplètes ou biaisées.

Scans Spectraux Millimétriques

Les scans spectraux millimétriques utilisent des télescopes radio pour observer la lumière émise à des longueurs d'onde millimétriques. Cette lumière contient des infos sur différentes molécules et atomes présents dans les galaxies, ce qui peut aider à déterminer leurs distances.

Le principal avantage de cette méthode, c'est sa capacité à couvrir une grande partie du ciel, permettant aux astronomes de détecter des sources faibles qui pourraient être négligées dans les études optiques ou infrarouges traditionnelles. Cependant, le défi reste d'identifier les lignes d'émission spécifiques des molécules dans les données collectées.

Nouvelle Méthode de Mesure de Distance

Pour surmonter les défis de mesurer les distances des DSFGs à haut décalage vers le rouge, on a développé un nouveau cadre qui combine différents types d'infos. Cette nouvelle méthode prend en compte la détection et la non-détection des lignes spectrales et utilise des connaissances préalables sur les galaxies, comme leur brillance infrarouge et les propriétés obtenues à partir d'autres observations.

En prédisant à quoi devraient ressembler les signaux de ces galaxies à différentes distances, on peut comparer nos prédictions avec les données réelles collectées grâce aux scans millimétriques. Ce processus nous permet de déterminer la distance la plus probable pour chaque galaxie.

Application de la Nouvelle Méthode

On a appliqué cette nouvelle méthode d'analyse à quatre candidates pour des galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles à haut décalage vers le rouge trouvées dans les observations NIKA2. Ces candidates ont été choisies en fonction de leur faiblesse dans d'autres études, ce qui augmente les chances qu'elles soient à des distances plus élevées.

Grâce à notre analyse, on a pu trouver des Mesures de distances fiables pour quatre des cinq galaxies observées, avec des distances dépassant une valeur de 3, ce qui indique qu'elles sont vraiment très éloignées.

Trouver d'Autres Propriétés des Galaxies

Après avoir déterminé les distances de ces galaxies, on a examiné d'autres propriétés, comme le gaz qu'elles contiennent et à quelle vitesse elles forment des étoiles. On a découvert que la plupart des galaxies avaient de basses températures dans la poussière qu'elles contiennent, ce qui suggère qu'elles pourraient être différentes des galaxies de formation d'étoiles habituelles et proches.

Un des résultats intéressants était qu'une galaxie avait beaucoup de temps avant que son gaz soit épuisé, indiquant qu'elle pourrait évoluer différemment des autres. Ça pourrait vouloir dire qu'elle ne subit pas une formation d'étoiles rapide comme on le pensait auparavant.

Possible Surdensité de DSFGs

En analysant les mesures de distance, on a remarqué que deux des galaxies étaient très proches l'une de l'autre dans le ciel, toutes deux à une distance de 5.2. Cette proximité pourrait suggérer qu'elles font partie d'une structure plus grande dans l'espace, ce qui pourrait être important pour comprendre comment les galaxies sont distribuées dans l'univers.

La découverte d'une possible surdensité de galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles pourrait donner des infos sur comment ces galaxies interagissent entre elles et comment elles évoluent en amas.

Confirmation de l'Efficacité de la Nouvelle Méthode

Les résultats de notre nouvelle méthode de mesure des distances confirment son efficacité pour étudier les galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles. Les mesures de distance s'alignent avec précision sur les attentes basées sur leurs propriétés, et on pense que cette approche peut être appliquée à d'autres galaxies à l'avenir.

De plus, cette méthode peut être particulièrement utile pour les grandes études à venir qui chercheront des DSFGs à haut décalage vers le rouge. La technique qu'on a décrite permet une utilisation plus efficace du temps des télescopes, facilitant la collecte de données sur ces galaxies faibles et éloignées.

Implications Futures

En avançant, le besoin de mesures précises de distances pour les galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles ne va faire que croître. Les études à venir utilisant des télescopes de nouvelle génération visent à identifier des milliers de telles galaxies, améliorant notre compréhension du rôle qu'elles jouent dans la formation et l'évolution des galaxies massives.

L'approche qu'on a développée pourrait vraiment améliorer l'efficacité pour identifier les distances de ces galaxies et améliorer l'exactitude des données collectées. Cela va finalement aider à dévoiler les mystères de la formation des galaxies dans l'univers primordial.

Conclusion

En conclusion, notre recherche souligne l'importance des galaxies poussiéreuses en formation d'étoiles pour comprendre le cosmos. Grâce au développement d'une nouvelle méthode pour mesurer les distances, on a ouvert de nouvelles voies pour étudier les propriétés et l'évolution de ces galaxies.

Le travail fait ici pose les bases pour de futures études et encourage l'exploration continue des structures de l'univers. Nos découvertes contribuent non seulement à la connaissance des galaxies individuelles mais aussi à des insights sur le paysage cosmique plus large.

Avec les avancées continues dans la technologie des télescopes et les méthodologies d'études, on a hâte de voir comment ces découvertes vont se dérouler et ce qu'elles vont révéler sur l'histoire et le développement de l'univers.

Source originale

Titre: Faint millimeter NIKA2 dusty star-forming galaxies: finding the high-redshift population

Résumé: We develop a new framework to constrain the source redshift. The method jointly accounts for the detection/non-detection of spectral lines and the prior information from the photometric redshift and total infrared luminosity from spectral energy distribution analysis. The method uses the estimated total infrared luminosity to predict the line fluxes at given redshifts and generates model spectra. The redshift-dependent spectral models are then compared with the observed spectra to find the redshift. Results. We apply the aforementioned joint redshift analysis method to four high-z dusty star-forming galaxy candidates selected from the NIKA2 observations of the HLSJ091828.6+514223 (HLS) field, and further observed by NOEMA with blind spectral scans. These sources only have SPIRE/Herschel photometry as ancillary data. They were selected because of very faint or no SPIRE counterparts, as to bias the sample towards the highest redshift candidates. The method finds the spectroscopic redshift of 4 in the 5 NOEMA-counterpart detected sources, with z>3. Based on these measurements, we derive the CO/[CI] lines and millimeter continuum fluxes from the NOEMA data and study their ISM and star-formation properties. We find cold dust temperatures in some of the HLS sources compared to the general population of sub-millimeter galaxies, which might be related to the bias introduced by the SPIRE-dropout selection. Our sources, but one, have short gas depletion time of a few hundred Myrs, which is typical among high-z sub-millimeter galaxies. The only exception shows a longer gas depletion time, up to a few Gyrs, comparable to that of main-sequence galaxies at the same redshift. Furthermore, we identify a possible over-density of dusty star-forming galaxies at z=5.2, traced by two sources in our sample, as well as the lensed galaxy HLSJ091828.6+514223. (abridged)

Auteurs: L. -J. Bing, A. Beelen, G. Lagache, R. Adam, P. Ade, H. Ajeddig, P. André, E. Artis, H. Aussel, A. Benoît, S. Berta, M. Béthermin, O. Bourrion, M. Calvo, A. Catalano, M. De Petris, F. -X. Désert, S. Doyle, E. F. C. Driessen, A. Gomez, J. Goupy, F. Kéruzoré, C. Kramer, B. Ladjelate, S. Leclercq, D. -Z. Liu, J. -F. Lestrade, J. F. Macías-Pérez, A. Maury, P. Mauskopf, F. Mayet, A. Monfardini, M. Muñoz-Echeverría, R. Neri, L. Perotto, G. Pisano, N. Ponthieu, V. Revéret, A. J. Rigby, A. Ritacco, C. Romero, H. Roussel, F. Ruppin, K. Schuster, S. Shu, A. Sievers, C. Tucker, M. -Y. Xiao, R. Zylka

Dernière mise à jour: 2024-03-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2403.00911

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2403.00911

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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