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Nouvelles découvertes sur les disques protoplanétaires dans la nébuleuse d'Orion

Une étude révèle comment les radiations influencent les proplyds en formation d'étoiles dans la nébuleuse d'Orion.

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Dans le noyau de la nébuleuse d'Orion, il y a des structures uniques appelées Disques protoplanétaires, ou proplyds. Ces proplyds sont des zones où des étoiles se forment, et ils sont composés de gaz et de poussière. Quand des étoiles massives dans le coin projettent leur lumière sur ces disques, elles créent des formes lumineuses, souvent ressemblant à des gouttes ou des comètes. Ce type de radiation peut amener le gaz dans les disques à devenir ionisé, ce qui veut dire qu'il perd des électrons et devient chargé.

Observations des Proplyds

Des observations récentes de ces proplyds ont été faites avec des instruments avancés sur de grands télescopes. Un de ces instruments, le Multi-Unit Spectroscopic Explorer (MUSE), permet aux astronomes de voir des détails sur ces structures dans différentes longueurs d'onde de lumière. Cette capacité aide les chercheurs à étudier les proplyds en détail, en se concentrant sur leurs formes, la taille des fronts d'ionisation, et les Propriétés Stellaires des étoiles au centre.

L'étude s'est concentrée sur 12 proplyds, analysant comment ils changent de forme et de taille selon la force de la radiation qu'ils reçoivent. Les observations montrent que le Front d'ionisation - la limite où le gaz passe de l'ionisé au neutre - peut être mesuré dans différentes lignes de lumière émises par le gaz et la poussière.

La Forme en Goutte

Les proplyds prennent une forme distincte en goutte d'eau à cause de l'interaction entre la radiation de l'étoile et le matériau dans le disque. Le front d'ionisation est généralement le plus loin de l'étoile, et en s'approchant, le gaz passe de complètement ionisé à neutre. Ça crée un gradient d'ionisation, qui est un indicateur clair des processus se déroulant dans ces disques.

L'étude a mesuré les tailles de ces fronts d'ionisation à travers différents proplyds. Il a été trouvé que des tailles de front d'ionisation plus grandes sont associées à des niveaux de radiation plus bas, ce qui concorde avec les prévisions des modèles théoriques sur la façon dont les disques se comportent sous l'influence des étoiles massives voisines.

Mesures des Rayons de Front d'Ionisation

Pour comprendre le comportement des proplyds, les scientifiques ont mesuré les rayons de leurs fronts d'ionisation. Cette mesure aide à estimer les Taux de perte de masse des disques, ce qui est crucial pour comprendre leur évolution. Les taux de perte de masse indiquent à quelle vitesse le matériau est retiré des disques à cause de la radiation intense des étoiles voisines.

En examinant diverses lignes d'émission dans la lumière des proplyds, les chercheurs ont pu tirer des conclusions sur la distribution de l'ionisation. L'analyse a révélé que le gaz le plus ionisé se trouve près de l'étoile, tandis que les zones plus éloignées dans le disque sont moins ionisées.

Caractéristiques Stellaires des Proplyds

L'étude visait aussi à déterminer les propriétés des étoiles au centre de chaque proplyd. En mesurant la lumière émise par ces étoiles, les astronomes pouvaient identifier leurs types, calculer leur luminosité et estimer leur masse. Ces informations sont utiles pour comprendre la relation entre les étoiles et leurs disques environnants.

Les étoiles dans l'échantillon étaient surtout jeunes et appartenaient à différents types spectraux. La masse de ces étoiles variait, mais aucun lien clair n'a été trouvé entre la masse de l'étoile et le taux de perte de masse du disque. Ça suggère que l'influence principale sur les disques vient du champ de radiation créé par des étoiles massives voisines plutôt que des masses stellaires elles-mêmes.

Taux de Perte de Masse et Évolution des Disques

Les taux de perte de masse des proplyds variaient largement. Ces taux de perte, comparés aux masses des disques, aident à estimer combien de temps les disques peuvent persister avant de se disperser. Il est devenu clair que les disques ont des durées de vie relativement courtes, beaucoup montrant des signes de perte de masse rapide.

Les découvertes ont aussi évoqué le "problème de la durée de vie des proplyds", où beaucoup de proplyds observés ne semblent pas durer aussi longtemps que prévu étant donné leur environnement. Ça soulève des questions sur comment ces disques peuvent survivre tout en subissant de telles influences externes intenses en même temps.

Facteurs Affectant la Durée de Vie des Disques

Plein de facteurs influencent combien de temps les proplyds peuvent durer dans l'environnement hostile de la nébuleuse d'Orion. De faibles masses de disques sont courantes près des étoiles massives, ce qui contribue à leur dissipation rapide. Les masses des disques ont été mesurées en lien avec des observations d'autres télescopes, confirmant la tendance selon laquelle les proplyds près de sources de radiation intense sont plus petits que ceux dans des zones plus calmes.

Un aspect de ce problème implique le potentiel d'effets de protection venant du gaz et de la poussière, qui pourraient protéger certains disques de l'intensité complète de la radiation. Cependant, la tendance générale est que les disques plus proches des étoiles massives ont des durées de vie plus courtes.

Implications Futures

Cette étude contribue énormément à comprendre comment la radiation externe impacte l'évolution des disques protoplanétaires. Les structures d'ionisation observées et les taux de perte de masse présentent une image plus claire des processus en jeu. D'autres recherches sont nécessaires pour affiner ces modèles et explorer les implications pour la formation des planètes dans des environnements avec une radiation intense.

En résumé, les informations tirées de l'étude des proplyds dans la nébuleuse d'Orion mettent en lumière l'équilibre délicat entre la formation des étoiles et l'environnement dans lequel elle se produit. Au fur et à mesure que les chercheurs continuent d'étudier ces structures fascinantes, ils découvriront encore plus sur les lieux de naissance des systèmes planétaires et les influences qui les façonnent.

Source originale

Titre: Kaleidoscope of irradiated disks: MUSE observations of proplyds in the Orion Nebula Cluster. I. Sample presentation and ionization front sizes

Résumé: In the Orion Nebula Cluster (ONC), protoplanetary disks exhibit ionized gas clouds in the form of a striking teardrop shape as massive stars irradiate the disk material. We present the first spatially and spectrally resolved observations of 12 proplyds, using Integral Field Spectroscopy observations performed with the MUSE instrument in Narrow Field Mode (NFM) on the VLT. We present the morphology of the proplyds in seven emission lines and measure the radius of the ionization front (I-front) of the targets in four tracers, covering transitions of different ionization states for the same element. We also derive stellar masses for the targets. The measurements follow a consistent trend of increasing I-front radius for a decreasing strength of the far-UV radiation as expected from photoevaporation models. By analyzing the ratios of the I-front radii as measured in the emission lines of Ha, [OI] 6300, [OII] 7330, and [OIII] 5007, we observe the ionization stratification, that is, the most ionized part of the flow being the furthest from the disk (and closest to the UV source). The ratios of I-front radii scale in the same way for all proplyds in our sample regardless of the incident radiation. We show that the stratification can help constrain the densities near the I-front by using a 1D photoionization model. We derive the upper limits of photoevaporative mass-loss rates by assuming ionization equilibrium, and estimate values decreasing towards lower impinging radiation. We do not find a correlation between Mloss and stellar mass. The highest mass-loss rate is for the proplyd 244-440. These values of Mloss, combined with estimates of the disk mass with ALMA, confirm previous estimates of the short lifetime of these proplyds. This work demonstrates the potential of this dataset and offers a new set of observables to be used to test current and future models of external photoevaporation.

Auteurs: Mari-Liis Aru, Karina Mauco, Carlo F. Manara, Thomas J. Haworth, Stefano Facchini, Anna F. McLeod, Anna Miotello, Monika G. Petr-Gotzens, Massimo Robberto, Giovanni P. Rosotti, Silvia Vicente, Andrew Winter, Megan Ansdell

Dernière mise à jour: 2024-04-09 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2403.12604

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2403.12604

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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