Fonction de masse de l'hydrogène dans les galaxies en formation d'étoiles révélée
Une étude trouve une densité de masse d'hydrogène augmentée dans des galaxies formant des étoiles lointaines.
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Table des matières
Les Galaxies en formation d’étoiles sont des objets importants dans l'univers. Elles sont principalement composées d'Hydrogène atomique neutre, qui est l'ingrédient clé pour créer de nouvelles étoiles. Comprendre combien d'hydrogène ces galaxies ont à différents moments de l'univers nous aide à apprendre comment les galaxies grandissent et évoluent. Un aspect clé de cette étude est la "Fonction de masse", qui nous dit combien de galaxies existent à différents niveaux de masse.
Des mesures récentes ont montré que la fonction de masse peut être bien décrite par une fonction de Schechter. Cette fonction indique qu'il y a beaucoup plus de galaxies de faible masse par rapport à celles de forte masse. Les études se sont concentrées sur la compréhension de la façon dont cette fonction change au fil du temps, particulièrement mais pas uniquement, dans l'univers primordial.
Pourquoi étudier l'hydrogène dans les galaxies ?
L'hydrogène atomique neutre est un composant crucial pour la formation d'étoiles et joue un rôle significatif dans le cycle de vie des galaxies. En enquêtant sur la façon dont le contenu en hydrogène change avec le temps, nous obtenons des informations sur l'évolution des galaxies. La fonction de masse donne un moyen de mesurer la densité des galaxies par rapport à leur masse en hydrogène.
Historiquement, obtenir des données sur cette fonction de masse pour des galaxies éloignées a été un défi. La plupart des mesures ont été faites pour des galaxies proches où les observations sont plus claires. Cependant, nous devons savoir comment cette fonction de masse se comporte à des décalages vers le rouge élevés, ou quand l'univers était plus jeune.
Le défi des mesures
Traditionnellement, mesurer le gaz d'hydrogène à de grandes distances a été difficile parce que la ligne d'hydrogène est assez faible. Des estimations directes de la fonction de masse à des décalages vers le rouge élevés n'ont été possibles que récemment grâce à diverses approches. Une méthode qui a gagné du terrain est le "stacking", qui consiste à combiner les signaux de nombreuses galaxies pour obtenir une image plus claire de la présence d'hydrogène.
En empilant les signaux d'un groupe connu de galaxies, les scientifiques peuvent mesurer des masses moyennes d'hydrogène, même lorsque les signaux individuels sont trop faibles pour être détectés seuls. Cette approche a ouvert de nouvelles portes pour comprendre la fonction de masse à des décalages vers le rouge élevés.
Notre approche
Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur une population de galaxies en formation d'étoiles pour estimer la fonction de masse de l'hydrogène neutre à un décalage vers le rouge spécifique. Nous avons collecté des données sur plusieurs zones du ciel et utilisé des méthodes statistiques pour analyser les masses moyennes d'hydrogène de ces galaxies. En comparant ces mesures avec des fonctions de luminosité connues, nous avons pu déduire la fonction de masse.
L'enquête menée a couvert une grande zone du ciel et impliqué un temps d'observation considérable. Cette configuration a permis l'étude de 11 419 galaxies bleues en formation d'étoiles, qui ont été sélectionnées en fonction de leur luminosité et de leur couleur.
Collecte de données
La collecte de données a impliqué l'observation des galaxies à l'aide de télescopes radio. Cela a été fait en cycles, où différents groupes de galaxies étaient observés pour rassembler suffisamment d'informations sur les émissions d'hydrogène. Les galaxies observées ont ensuite été divisées en groupes selon leur luminosité, créant un cadre plus clair pour l'analyse. Chaque groupe avait sa procédure d'empilement pour extraire efficacement les émissions moyennes d'hydrogène.
Lorsque nous avons empilé les signaux des galaxies, nous avons soigneusement géré les variations et les biais dans les données pour garantir l'exactitude. Une distinction claire a été faite entre les galaxies de différents niveaux de luminosité, et nous avons compensé les biais potentiels pendant le processus d'empilement.
Résultats
Après avoir analysé les données, nous avons constaté que la masse moyenne d'hydrogène pour les galaxies en formation d'étoiles à notre décalage vers le rouge cible était cohérente avec des mesures précédentes à des décalages vers le rouge plus faibles. Cela indique que la relation entre la luminosité et la masse d'hydrogène reste stable au fil du temps.
De plus, nos résultats ont montré une augmentation significative du nombre de galaxies avec de fortes masses d'hydrogène par rapport à ce que nous observons dans l'univers local. Spécifiquement, la densité des galaxies plus massives à notre décalage vers le rouge étudié était plus élevée que celle de l'univers voisin. Cela suggère que les caractéristiques des galaxies étaient différentes à l'époque que nous avons étudiée.
Implications
L'augmentation du nombre de galaxies de forte masse suggère qu'il y avait un processus de formation d'étoiles différent ayant lieu dans le passé. Les découvertes indiquent une évolution dynamique dans la population des galaxies et comment elles interagissaient avec leur environnement entourant.
Alors que nous étudiions des galaxies avec des masses encore plus élevées, nous avons noté que l'augmentation n'était pas uniforme. La densité de nombre estimée des galaxies les plus massives semblait varier en fonction de la dispersion supposée dans la relation entre luminosité et masse. Cela suggère que de futures recherches devront mieux clarifier ces valeurs de dispersion.
Comprendre l'évolution au fil du temps
Savoir comment la fonction de masse évolue nous donne des informations cruciales sur la formation et le développement des galaxies à travers l'histoire cosmique. Les différences observées entre les fonctions de masse à différents décalages vers le rouge permettent de mieux modéliser la formation des galaxies, soulignant comment les galaxies peuvent acquérir de la masse et évoluer de différentes manières au fil du temps.
La croissance des galaxies et leurs réservoirs d'hydrogène peuvent offrir des aperçus sur la façon dont la structure de l'univers change. Cela peut nous informer sur les taux de formation d'étoiles et les processus d'accrétion de gaz à différentes époques cosmiques, offrant ainsi une vision plus intégrée de l'évolution de l'univers.
Perspectives futures
La nouvelle compréhension de la fonction de masse à des décalages vers le rouge élevés ouvre des voies pour des études plus détaillées. Des enquêtes plus approfondies des émissions d'hydrogène peuvent améliorer notre compréhension des propriétés des galaxies et des processus régissant leur croissance. À mesure que la technologie des télescopes s'améliore, nous nous attendons à obtenir des données plus claires, nous permettant d'observer des galaxies individuelles même à des décalages vers le rouge élevés.
Nous encourageons des efforts continus pour collecter des données de populations de galaxies diverses, ouvrant la voie à des modèles améliorés. Cette recherche continue peut répondre à des questions sans réponse sur la formation des galaxies et la nature interconnectée de l'évolution cosmique.
Conclusion
Notre étude fournit des aperçus précieux sur la fonction de masse de l'hydrogène des galaxies en formation d'étoiles à des décalages vers le rouge élevés. Nous avons trouvé des preuves statistiquement significatives d'une densité de nombre accrue de galaxies de forte masse par rapport à celles de l'univers local. Cela indique un processus dynamique et complexe dans l'évolution des galaxies, où la formation d'étoiles et le contenu en hydrogène étaient sans doute très différents dans les temps cosmiques plus anciens.
Les résultats soulignent l'importance de comprendre l'évolution des galaxies et leur contenu en gaz au fil du temps cosmique. La recherche continue dans ce domaine approfondira non seulement notre compréhension de l'histoire de l'univers, mais améliorera également notre capacité à prédire les tendances futures dans la formation et l'évolution des galaxies.
Alors que la recherche dans ce domaine évolue et que de nouvelles données émergent, nous anticipons des développements passionnants qui enrichiront notre compréhension du cosmos. Le voyage d'exploration du passé de l'univers continue, et chaque nouvelle découverte nous rapproche de la résolution des mystères de la formation des galaxies et des forces qui les façonnent.
Titre: The HI Mass Function of Star-forming Galaxies at $z\approx1$
Résumé: We present the first estimate, based on direct HI 21 cm observations, of the HI mass function (HIMF) of star-forming galaxies at $z\approx1$, obtained by combining our measurement of the scaling relation between HI mass ($M_{HI}$) and B-band luminosity ($M_B$) of star-forming galaxies with literature estimates of the B-band luminosity function at $z\approx1$. We determined the $M_{HI}-M_B$ relation by using the GMRT-CATz1 survey of the DEEP2 fields to measure the average HI mass of blue galaxies at $z=0.74-1.45$ in three separate $M_B$ subsamples. This was done by separately stacking the HI 21 cm emission signals of the galaxies in each subsample to detect, at (3.5-4.4)$\sigma$ significance, the average HI 21 cm emission of each subsample. We find that the $M_{HI}-M_B$ relation at $z\approx1$ is consistent with that at $z\approx0$. We combine our estimate of the $M_{HI}-M_B$ relation at $z\approx1$ with the B-band luminosity function at $z\approx1$ to determine the HIMF at $z\approx1$. We find that the number density of galaxies with $M_{HI}>10^{10} M_\odot$ (higher than the knee of the local HIMF) at $z\approx1$ is a factor of $\approx4-5$ higher than that at $z\approx0$, for a wide range of assumed scatters in the $M_{HI}-M_B$ relation. We rule out the hypothesis that the number density of galaxies with $M_{HI}>10^{10} M_\odot$ remains unchanged between $z \approx 1$ and $z\approx0$ at $\gtrsim99.7$\% confidence. This is the first statistically significant evidence for evolution in the HIMF of galaxies from the epoch of cosmic noon.
Auteurs: Aditya Chowdhury, Nissim Kanekar, Jayaram N. Chengalur
Dernière mise à jour: 2024-05-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2404.06546
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2404.06546
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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