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L'impact des combustibles de cuisson sur la santé respiratoire

Explorer comment les types de combustible de cuisine affectent les maladies respiratoires chez les personnes âgées.

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Les Maladies respiratoires chroniques (MRC) sont un gros problème de santé dans le monde entier. En 2017, près de 4 millions de personnes sont mortes à cause de ces maladies, et beaucoup d'autres vivent avec des défis de santé sérieux à cause d'elles. Les MRC incluent des maladies comme l'Asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Ces maladies affectent les voies respiratoires et les poumons, entraînant des symptômes comme de la toux, des sifflements, un essoufflement et la production de mucus.

Les effets des MRC se ressentent non seulement en termes de santé, mais aussi sur le plan économique. Par exemple, aux États-Unis, la MPOC à elle seule a coûté cher à la santé publique, avec des estimations allant de 1 525 à 3 340 dollars par an et par personne. Le poids de ces maladies est encore plus lourd dans les pays à revenu faible et moyen, où les ressources pour gérer la santé sont souvent limitées.

Comprendre la MPOC et l'asthme

La MPOC et l'asthme sont les MRC les plus courantes. La MPOC est une condition pulmonaire de longue durée, et des études montrent qu'environ 11,7 % à 12,2 % des gens dans le monde en souffrent. Les Amériques affichent des taux de MPOC plus élevés par rapport à l'Afrique, mais les raisons exactes de cette différence ne sont pas très claires, car il y a moins d'études sur la MPOC en Afrique. La sensibilisation et le diagnostic de la MPOC sont plus faibles dans certaines régions, ce qui entraîne une plus grande prévalence de cas non reconnus.

L'asthme est une autre MRC qui peut survenir à n'importe quel âge. Bien que beaucoup de gens soient diagnostiqués dans leur enfance, les adultes peuvent aussi développer de l'asthme. En 2019, la prévalence mondiale de l'asthme était estimée à environ 9,8 %. Des études montrent que les pays africains signalent des taux plus élevés de symptômes d'asthme que le reste du monde.

L'impact des MRC sur la qualité de vie

Les symptômes des maladies respiratoires chroniques peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie des personnes touchées, surtout chez les personnes âgées. Des recherches montrent que les personnes âgées avec une toux chronique sont plus susceptibles de souffrir de dépression. De plus, les sifflements peuvent baisser la qualité de vie, avec des études montrant que ceux qui signalent des sifflements ont plus de deux fois plus de chances de dire que leur qualité de vie est mauvaise.

Facteurs de risque pour les MRC

Les choix de mode de vie jouent un grand rôle dans le risque de MRC. Les fumeurs actuels ont un risque beaucoup plus élevé de développer ces maladies. Les facteurs environnementaux contribuent aussi, particulièrement la pollution de l'air. Dans une étude en Afrique du Sud, les personnes âgées vivant près d'une décharge minière avaient beaucoup plus de chances de souffrir d'asthme et d'autres problèmes respiratoires.

Des recherches ont montré que l'exposition à des polluants comme le PM2.5, les oxydes d'azote et l'ozone peut augmenter le risque de MPOC. Ces polluants peuvent causer de l'inflammation dans le corps, ce qui peut entraîner des changements durables dans la santé pulmonaire.

Pollution de l'air domestique

En plus de la pollution de l'air extérieur, la pollution de l'air à l'intérieur des foyers est aussi préoccupante. Beaucoup de gens dans les pays à revenu faible et moyen dépendent de combustibles solides comme le bois ou le charbon pour cuisiner, ce qui peut produire des émissions nocives. Les études menées principalement dans des pays comme la Chine et l'Inde montrent un lien entre ces combustibles et les maladies respiratoires, mais moins d'études se concentrent sur d'autres régions, comme l'Afrique subsaharienne.

Par exemple, au Ghana, de nombreux ménages utilisent encore du bois de chauffage ou du charbon pour cuisiner. Une étude a révélé que moins de 10 % des foyers utilisaient des combustibles plus propres comme le gaz naturel liquéfié ou l'électricité. En revanche, une étude au Mexique a montré qu'une grande partie des gens utilisait des combustibles de cuisson plus propres, créant de meilleures conditions pour la santé respiratoire.

L'étude sur les combustibles de cuisson et les MRC

Cet article examine le lien entre le type de combustible de cuisson utilisé et la prévalence des symptômes liés aux maladies respiratoires chroniques chez les personnes âgées de 50 ans et plus au Ghana et au Mexique. L'hypothèse est que les gens qui utilisent des combustibles solides ou du kérosène pour cuisiner sont plus susceptibles de montrer des symptômes de maladies respiratoires.

Conception de l'étude et participants

La recherche a utilisé des données d'une grande étude portant sur la santé des personnes âgées dans plusieurs pays. L'échantillon comprenait des personnes du Ghana et du Mexique. Tous les participants ont donné leur consentement pour participer à la recherche, et l'étude a été approuvée par les comités d'éthique concernés.

Mesurer les maladies respiratoires chroniques

Pour identifier ceux qui souffraient de MRC, l'étude a posé des questions liées aux diagnostics et aux symptômes précédents. Les répondants étaient considérés comme ayant une MRC s'ils répondaient "oui" à au moins une des questions sur la toux, l'essoufflement ou un diagnostic antérieur. Cette méthode aide à identifier les personnes qui peuvent avoir des symptômes mais pas nécessairement un diagnostic clinique.

Types de combustibles de cuisson

L'étude s'est concentrée sur le type de combustible de cuisson utilisé dans les foyers. Les répondants pouvaient sélectionner des options comme le gaz, l'électricité ou des combustibles solides comme le bois et le charbon. Les données ont ensuite été analysées pour voir quels combustibles de cuisson étaient liés à une probabilité plus élevée d'expérimenter des symptômes de maladies respiratoires.

Analyse statistique

Les chercheurs ont utilisé des modèles statistiques pour analyser les données, en ajustant des facteurs comme l'âge, le sexe, l'éducation et le statut tabagique. Cela aide à s'assurer que les résultats reflètent la véritable relation entre le combustible de cuisson et les symptômes de maladies respiratoires.

Résultats de l'étude

Les résultats ont montré que les personnes au Ghana utilisant des combustibles solides ou du kérosène avaient un risque beaucoup plus élevé de développer des symptômes respiratoires par rapport à celles utilisant des combustibles plus propres. Les chances de développer des symptômes étaient plus marquées chez les femmes et celles cuisinant dans des espaces partagés. En revanche, aucune association significative n'a été trouvée au Mexique, où la majorité des gens utilisaient des combustibles plus propres.

Différences de genre dans les risques de MRC

Au Ghana, les femmes utilisant des combustibles solides avaient un risque beaucoup plus élevé de maladies respiratoires, surtout si elles cuisinaient dans des espaces partagés avec des zones de vie. Les femmes fumeuses actuelles avaient aussi des chances significativement plus élevées de développer des symptômes respiratoires. Curieusement, les hommes au Mexique montraient des risques plus élevés en utilisant des combustibles solides, un schéma non observé chez les femmes.

Comparaison avec les recherches précédentes

Les résultats de cette étude corroborent les résultats d'autres recherches menées dans d'autres pays, où les combustibles solides étaient liés à des taux plus élevés de maladies respiratoires. Cependant, les tendances de risque entre hommes et femmes variaient, suggérant que des facteurs culturels pourraient influencer la façon dont les symptômes sont signalés et vécus.

Forces et limites de l'étude

Bien que cette étude offre des perspectives importantes, elle a aussi des limites. Étant une étude transversale, les auteurs ne peuvent pas établir de relations de cause à effet directes. De plus, les réponses dépendaient des souvenirs des participants, ce qui peut introduire un certain biais dans les déclarations.

Cependant, les forces de l'étude incluent ses données complètes provenant d'un échantillon large et diversifié. Elle a inclus à la fois des symptômes autodéclarés et des diagnostics médicaux, fournissant une vue d'ensemble des maladies respiratoires chroniques.

Conclusion

Cette étude met en lumière le lien entre le combustible de cuisson domestique et les symptômes de maladies respiratoires chroniques chez les personnes âgées, en particulier au Ghana et au Mexique. Les résultats soulignent la nécessité d'efforts de santé publique pour promouvoir des options de cuisson plus propres, ce qui pourrait conduire à de meilleurs résultats en matière de santé respiratoire. Les prestataires de soins de santé devraient prendre en compte les facteurs environnementaux, surtout dans les régions où les méthodes de cuisson traditionnelles sont encore courantes.

S'attaquer à ces problèmes de santé environnementale est essentiel pour améliorer la qualité de vie des populations âgées, particulièrement dans les pays à revenu faible et moyen où le fardeau des maladies respiratoires chroniques est lourd.

Source originale

Titre: Cooking fuel and symptoms of chronic respiratory disease in ageing adults: Evidence from West Africa and North America

Résumé: BackgroundThe combustion of solid fuels (e.g., wood, coal, and charcoal) for cooking fuel is widespread in low- and middle-income countries. The use of these fuels increases exposure to airborne pollutants which have been shown to increase the risk of disease and premature death, particularly among older individuals. Despite this, most studies examining this association come from India and China. Furthermore, few studies have examined this association among the elderly. This study aims to fill this gap by examining the association between household cooking fuel and chronic respiratory disease. MethodsWe analyzed data from Wave 2 of the World Health Organizations Study on Global Ageing and Adult Health. Our study sample consists of 7,253 adults aged 50+ from Mexico and Ghana. Logistic regression was conducted to study the association between chronic respiratory disease (measured by whether the participant reported having either (1) a medical diagnosis for chronic obstructive pulmonary disorder, chronic bronchitis, or emphysema, or (2) symptoms suggesting chronic lung infection), and the main cooking fuel used by the household. ResultsThe prevalence of chronic respiratory disease was 6.55% and 17.45% for Ghana and Mexico, respectively. 15.96%, and 22.47% of participants lived in households using solid fuels for cooking. Adjusting for covariates, solid fuel use was associated with 1.72 (95%CI: 1.07-2.79; p=0.026) times higher odds of chronic respiratory disease. Regional disparities were found, with individuals in Mexico and Ghana respectively having 1.70 (95%CI:1.01-2.89; p=0.049) and 3.40 (95%CI:1.50-7.72; p=0.004) higher adjusted odds for chronic respiratory disease. ConclusionsOur results confirm the association found between the use of solid fuels and increased chronic respiratory disease risk. These findings demonstrate the salience of improving access to clean cooking fuels and methods, especially for households in the sub-Saharan region, particularly, women. Policy interventions need to capture the unique needs of women to ensure that health outcomes from energy use are well-mitigated.

Auteurs: Godfred Boateng, G. Dusing, E. A. Agbe, R. Quansah

Dernière mise à jour: 2024-04-26 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.04.25.24306374

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.04.25.24306374.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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