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Étudier les disques protoplanétaires dans les amas stellaires

La recherche étudie comment la radiation des étoiles voisines affecte la chimie des disques.

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La plupart des étoiles se forment en groupes appelés amas stellaires, et les disques de gaz et de poussière qui entourent ces jeunes étoiles sont des endroits où les planètes commencent à se former. L'interaction de ces disques avec la lumière des étoiles massives voisines peut changer leur Composition chimique. Cependant, on sait encore très peu de choses sur la façon dont ce rayonnement affecte les disques, surtout par rapport aux disques isolés qui ont été étudiés plus en profondeur.

Pour combler cette lacune, une étude s'est concentrée sur deux Disques protoplanétaires spécifiques situés en périphérie de l'amas de la nébuleuse d'Orion. Les chercheurs ont utilisé des observations radio avancées pour vérifier le contenu chimique de ces disques exposés à la lumière des étoiles voisines. Les disques observés ont été désignés comme 216-0939 et le système binaire 253-1536A/B. Les deux disques sont illuminés par des champs de rayonnement beaucoup plus forts que les niveaux de rayonnement moyens trouvés dans l'espace.

Importance de comprendre la chimie des disques

Comprendre les propriétés chimiques des disques protoplanétaires est crucial car les matériaux présents dans ces disques finissent par former des planètes. Au fil des ans, les scientifiques ont surveillé de nombreuses molécules dans ces disques en utilisant des télescopes avancés. Ils ont détecté une gamme de substances, y compris le monoxyde de carbone (CO) et diverses molécules organiques. La plupart de ces travaux ont porté sur des disques autour d'étoiles isolées. En revanche, de nombreuses étoiles, y compris notre Soleil, naissent dans des amas denses où elles sont soumises à un rayonnement intense provenant d'étoiles massives voisines. Il est donc essentiel d'explorer les disques qui sont influencés par cette lumière externe.

Contexte sur les disques protoplanétaires

Les disques protoplanétaires sont composés de gaz et de poussière entourant des jeunes étoiles et sont essentiels à la formation des planètes. Des études passées ont montré que la structure chimique à l'intérieur de ces disques varie en fonction de leur environnement. Les disques isolés ressentent des conditions différentes par rapport à ceux influencés par des étoiles voisines. L'influence du rayonnement externe sur le développement chimique des disques est principalement inexplorée, surtout dans les régions de formation d'étoiles encombrées.

Les termes utilisés dans la recherche aident à catégoriser les disques. Un disque "isolé" ne reçoit du rayonnement que de son étoile centrale, tandis qu'un disque "irradié" est influencé par son étoile centrale et aussi par la lumière des étoiles massives environnantes. La plupart des études sur les disques irradiés se sont concentrées sur leur évolution en masse et en taille.

Effets potentiels du rayonnement externe

L'exposition au rayonnement externe peut entraîner une perte de masse dans les disques, principalement en raison d'un processus appelé photoévaporation. Cela se produit lorsque le rayonnement chauffe le gaz dans les régions extérieures du disque, provoquant son échappement dans l'espace. Si ce processus continue, il pourrait interférer avec la formation des planètes. Cependant, bien que du gaz puisse être perdu des zones extérieures, des planètes rocheuses pourraient encore se former dans les zones internes où les conditions pourraient rester stables.

L'impact du rayonnement externe sur la composition chimique des disques est également inconnu. Cette question est vitale puisque les disques isolés ne sont pas le cas standard dans l'univers. La plupart des étoiles, y compris notre Soleil, se sont probablement formées dans des amas où un rayonnement intense d'étoiles voisines a joué un rôle dans leur développement. Ainsi, comprendre comment de telles conditions pourraient changer les processus chimiques pourrait éclairer les premières étapes de notre système solaire.

L'étude de l'influence du rayonnement externe

La recherche présentée a impliqué l'observation de disques protoplanétaires situés près de l'amas de la nébuleuse d'Orion, une région riche en étoiles massives. L'objectif était de comparer la chimie des disques irradiés avec celle des disques isolés. En étudiant des disques similaires à la nébuleuse solaire primitive, les scientifiques espèrent obtenir des informations sur la manière dont les planètes se sont formées dans notre système solaire. La nébuleuse d'Orion, étant un amas voisin avec des milliers d'étoiles, constitue un excellent site pour cette recherche.

Une étoile significative dans cette région, appelée Ori C, est particulièrement influente en raison de sa masse et de sa production de rayonnement. Il a été constaté que de nombreux disques dans la nébuleuse d'Orion sont affectés par ce rayonnement, certains disques présentant des caractéristiques extrêmes comme des fronts d'ionisation.

Techniques d'observation

Les chercheurs ont utilisé un puissant réseau de télescopes radio connu sous le nom d'ALMA pour capturer des images des structures des disques et des diverses molécules présentes. Ils se sont spécifiquement concentrés sur l'observation de molécules que l'on trouve souvent dans des disques isolés, comme le CO et le HCN, pour évaluer les éventuels changements dans leurs quantités en raison du rayonnement externe.

L'étude a ciblé deux disques protoplanétaires, identifiés comme 216-0939 et 253-1536A/B, en collectant des données sur leur contenu chimique et comment ils se comparent à d'autres disques. L'environnement radiatif entourant les deux disques a été analysé, car il joue un rôle critique dans la façon dont ces disques se comportent et évoluent.

Résultats sur les propriétés des disques

Grâce aux observations, les chercheurs ont identifié les propriétés physiques des disques, telles que leur masse et leur distance par rapport aux étoiles clés. Les distances de ces disques par rapport à Ori C ont été mesurées, et la force de rayonnement prévue affectant chaque disque a été calculée.

Le disque 216-0939 affichait l'une des plus hautes masses parmi les disques protoplanétaires observés dans la nébuleuse d'Orion. Cela en fait un excellent candidat pour étudier comment les conditions externes pourraient influencer sa composition chimique. De plus, la présence d'éléments comme la glace d'eau a indiqué que certaines parties du disque restaient suffisamment froides pour soutenir de tels matériaux, malgré les effets de chauffage provenant du rayonnement voisin.

Le système binaire 253-1536A/B a également montré des caractéristiques significatives, révélant une région intérieure brillante entourée d'un riche environnement chimique. L'étude a permis des mesures précises de la taille et de la structure de chaque disque, fournissant des aperçus sur la façon dont ils pourraient évoluer dans des conditions variées.

Détection moléculaire dans les disques

L'étude a détecté plusieurs molécules clés dans les deux disques. Les données spectroscopiques ont révélé des lignes provenant de divers composés chimiques, dont le CO et le HCN. Il a été constaté que les émissions produites par ces molécules fournissaient une vue d'ensemble complète des environnements chimiques des disques. Bien que certaines lignes aient été plus faibles que prévu en raison de la contamination provenant des nuages environnants, plusieurs détections significatives ont été faites, soulignant la chimie riche des disques.

Même si les disques étaient irradiés, aucune différence notable dans les compositions chimiques n'a été trouvée par rapport aux disques isolés. Cela suggère que la proximité d'étoiles massives n'a pas considérablement modifié les processus chimiques en jeu, remettant en question les différences prédites par les modèles théoriques.

Profils radiaux et patterns d'émission

La prochaine étape de l'analyse a impliqué la création de profils radiaux des émissions détectées. Ce processus aide à visualiser comment différentes molécules sont distribuées dans les disques. Les résultats ont montré que les émissions des disques s'étendaient au-delà de ce qui était observé dans la poussière, pointant vers un riche mélange de composés chimiques uniformément répartis dans les disques.

Une analyse plus approfondie a révélé que le comportement de certaines molécules était différent, avec certaines émissions devenant moins prononcées aux bords des disques. Cette observation est vitale pour comprendre comment les disques évoluent et quelle influence le rayonnement externe exerce sur leurs environnements chimiques.

Comparaison avec d'autres disques

Pour situer ces découvertes dans le contexte d'autres recherches, l'étude a comparé les lignes observées et les rapports de flux pour les disques irradiés avec ceux des disques isolés documentés dans la littérature. L'objectif était de voir si la chimie de ces deux types de disques divergeait significativement.

Il est intéressant de noter que de nombreuses tendances observées dans les disques isolés apparaissaient également dans les disques irradiés. Par exemple, la relation entre les flux de lignes et la masse stellaire est restée cohérente à travers l'échantillon. Cela suggère que les processus fondamentaux régissant la chimie des disques pourraient ne pas différer beaucoup, indépendamment de l'exposition à l'irradiation externe.

Implications pour la formation des planètes

Les résultats indiquent que la chimie dans les disques irradiés pourrait ressembler à celle des disques isolés. Cette découverte a d'importantes implications pour comprendre l'assemblage des systèmes planétaires. Elle suggère que les processus impliqués dans la formation des planètes et de leurs atmosphères pourraient se dérouler de manière similaire dans les deux cas.

Directions futures dans la recherche

Bien que cette étude ait fourni des informations précieuses, elle a également souligné la nécessité de recherches supplémentaires. Notamment, davantage d'observations des disques situés plus près des sources de rayonnement sont nécessaires pour bien comprendre comment les processus chimiques changent avec la proximité d'étoiles massives.

De plus, des recherches sur des disques soumis à des champs de rayonnement plus forts pourraient révéler davantage d'informations sur les effets de la lumière externe sur la chimie des disques. Comprendre comment ces facteurs entrent en jeu est crucial pour développer une image plus robuste de la formation planétaire dans divers environnements.

En résumé, cette recherche éclaire la chimie des disques protoplanétaires influencés par le rayonnement externe. Les résultats soulignent que, bien que de nombreux facteurs façonnent ces systèmes, leur chimie pourrait rester fondamentalement similaire à celle de leurs homologues isolés. À mesure que nous avançons dans l'étude de ces phénomènes célestes, nous enrichissons notre compréhension de la façon dont les planètes, y compris la nôtre, existent dans l'univers.

Source originale

Titre: Chemistry in externally FUV irradiated disks in the outskirts of the Orion Nebula

Résumé: Most stars are born in stellar clusters and their protoplanetary disks, which are the birthplaces of planets, can therefore be affected by the radiation of nearby massive stars. However, little is known about the chemistry of externally irradiated disks, including whether or not their properties are similar to the so-far better-studied isolated disks. Motivated by this question, we present ALMA Band 6 observations of two irradiated Class II protoplanetary disks in the outskirts of the Orion Nebula Cluster (ONC) to explore the chemical composition of disks exposed to (external) FUV radiation fields: the 216-0939 disk and the binary system 253-1536A/B, which are exposed to radiation fields of $10^2-10^3$ times the average interstellar radiation field. We detect lines from CO isotopologues, HCN, H$_2$CO, and C$_2$H toward both protoplanetary disks. Based on the observed disk-integrated line fluxes and flux ratios, we do not find significant differences between isolated and irradiated disks. The observed differences seem to be more closely related to the different stellar masses than to the external radiation field. This suggests that these disks are far enough away from the massive Trapezium stars, that their chemistry is no longer affected by external FUV radiation. Additional observations towards lower-mass disks and disks closer to the massive Trapezium stars are required to elucidate the level of external radiation required to make an impact on the chemistry of planet formation in different kinds of disks.

Auteurs: Javiera K. Díaz-Berríos, Viviana V. Guzmán, Catherine Walsh, Karin I. Öberg, L. Ilsedore Cleeves, Elizabeth Artur de la Villarmois, John Carpenter

Dernière mise à jour: 2024-05-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.00615

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.00615

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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