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# Physique# Astrophysique solaire et stellaire

Enquête sur les événements magnétiques à petite échelle du Soleil

Cet article examine les QSEBs et leur relation avec l'éclaircissement UV dans l'atmosphère solaire.

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L'étude du comportement du Soleil révèle des phénomènes intrigants qui peuvent nous aider à comprendre son atmosphère. Un de ces phénomènes est le Quiet Sun Ellerman Bomb (QSEB), qui indique des événements magnétiques de petite échelle se produisant à la surface du Soleil. Ces QSEBs sont souvent observés dans des régions qui ne sont pas actives mais montrent quand même des signes de champs magnétiques changeants. Des observations récentes montrent qu'ils sont assez courants, avec des estimations suggérant qu'il pourrait y en avoir jusqu'à 750 000 à un moment donné.

Dans cet article, on va examiner la relation entre les QSEBs et les événements de luminosité ultraviolette (UV) qui se produisent plus haut dans l'atmosphère solaire. En examinant ces connexions, on peut obtenir des informations sur la façon dont l'énergie se déplace à travers les couches du Soleil.

C'est quoi les QSEBs ?

Les QSEBs sont de petits phénomènes éphémères vus dans la Photosphère du Soleil, la couche externe. Ils se produisent là où des champs magnétiques se rencontrent d'une manière qui permet une reconnexion, un processus qui peut libérer de l'énergie. Cette libération peut parfois entraîner une luminosité observable dans l'atmosphère du Soleil. Les QSEBs sont détectés comme de petites augmentations dans certaines longueurs d'onde de lumière émises par l'hydrogène et d'autres éléments, notamment dans des lignes comme les lignes Ca II H et K.

Des études récentes ont utilisé des télescopes avancés pour capturer des images haute résolution de la surface solaire, permettant aux scientifiques d'observer et de suivre ces événements au fil du temps. En analysant les données, les chercheurs peuvent identifier le nombre de QSEBs et leurs caractéristiques, comme la durée et les variations de température qui leur sont associées.

Le rôle des luminosités ultraviolettes

Avec les QSEBs, les scientifiques cherchent aussi des luminosités UV, qui sont des éclairs de lumière intenses dans le spectre UV. Ces événements de luminosité se produisent généralement dans des zones où il y a des interactions de champs magnétiques. Ils sont souvent de moins de 2 secondes d'arc de taille et peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Les données ultraviolettes sont collectées à l'aide d'instruments spécialisés qui peuvent détecter des changements de luminosité et de température.

La connexion entre les QSEBs et les luminosités UV peut aider les chercheurs à déterminer comment l'énergie est transférée de la surface du Soleil à son atmosphère supérieure. Quand un QSEB se produit, ça ne se passe pas en isolement ; ça correspond souvent à une luminosité UV à proximité ou peu après.

Approche d'observation

Pour étudier les QSEBs et leurs luminosités UV associées, les chercheurs utilisent des instruments précis comme le télescope solaire suédois de 1 mètre et le spectrographe d'imagerie de la région d'interface (IRIS). Le but est de collecter des données qui montrent à la fois les variations photosphériques et la réponse dans la région de transition au-dessus.

Pendant les périodes d'observation, des images haute résolution sont prises à différentes longueurs d'onde pour suivre comment les QSEBs et les luminosités UV se produisent ensemble. Des algorithmes spécialisés sont ensuite utilisés pour détecter et analyser ces événements, permettant aux scientifiques d'étudier leurs relations spatiales et temporelles.

Analyse des données

Les chercheurs ont développé des méthodes pour détecter les QSEBs à partir d'un ensemble de données. Ils ont utilisé des techniques d'apprentissage automatique comme le clustering k-means pour identifier des modèles correspondant aux QSEBs. En analysant une partie choisie des données, ils créent des modèles pour classifier ces événements et déterminer leurs caractéristiques.

Une fois les QSEBs détectés, leur activité est suivie dans le temps. Chaque événement reçoit un numéro d'identification unique, et des données importantes, comme les coordonnées où ils se produisent et leur durée, sont enregistrées. Ce suivi aide les chercheurs à observer à quelle fréquence ces événements se produisent et comment ils se rapportent aux incidents de luminosité UV.

Grâce à cette analyse, un total de 1423 événements QSEB a été identifié pendant une période d'observation spécifique. Parmi eux, les chercheurs se sont concentrés sur les QSEBs à durée plus longue qui ont duré au moins une minute. Cela a permis une analyse plus claire car les chercheurs pouvaient observer comment les luminosités UV associées se développaient en réponse à ces événements plus longs.

Investigation des luminosités UV

Pour identifier les luminosités UV, les chercheurs ont analysé des images prises dans le canal SJI 1400, qui enregistre les signaux de divers types de phénomènes atmosphériques. En cherchant des événements de luminosité, ils ont fixé un seuil de détection qui aide à distinguer les signaux significatifs du bruit de fond. En sélectionnant soigneusement une valeur seuil au-dessus de la médiane du bruit de fond, les chercheurs peuvent mieux localiser les émissions significatives.

Après avoir appliqué les critères, ils ont trouvé 1978 événements de luminosité UV. Les chercheurs ont ensuite recoupé ces événements de luminosité avec les QSEBs détectés plus tôt. Ils ont spécifiquement cherché des événements de luminosité se produisant très près des QSEBs identifiés dans l'espace et dans le temps.

De cela, ils ont identifié 67 paires QSEB-luminosité UV, mettant en lumière une connexion entre ces phénomènes. Cette relation aide les chercheurs à mieux comprendre la dynamique du transfert d'énergie dans l'atmosphère solaire.

Relations temporelles et spatiales

En analysant les données, les chercheurs ont découvert que beaucoup de QSEBs commencent avant les luminosités UV, tandis que certaines luminosités UV se produisent juste avant ou en même temps que les QSEBs. Cette info est clé pour comprendre comment l'énergie monte de la photosphère à travers la région de transition.

À travers une analyse détaillée, il a été observé que beaucoup de luminosités UV se produisent à quelques pixels des QSEBs. Cette proximité suggère une forte connexion entre les deux, avec la majorité des luminosités UV trouvées vers le limbe du Soleil.

Les chercheurs ont aussi exploré des cas où la fente d'IRIS était directement au-dessus des QSEBs pour étudier comment les spectres de ces événements se comportaient. Ils ont trouvé des émissions notables dans des lignes spectrales spécifiques correspondant à la fois aux QSEBs et aux luminosités UV, renforçant l'idée que ces événements sont interconnectés.

Aperçus sur l'atmosphère solaire

Avec les données et les observations collectées, les chercheurs peuvent discuter de la façon dont les QSEBs pourraient influencer les flux d'énergie dans la haute atmosphère solaire. Malgré la présence de QSEBs, ils ne représentent qu'une petite fraction des processus de transfert d'énergie se déroulant dans le Soleil.

Ces découvertes s'alignent avec des recherches antérieures suggérant que, bien que les QSEBs puissent conduire à un chauffage localisé, elles ne sont pas des contributeurs significatifs au chauffage global de la haute atmosphère solaire. Les Énergies impliquées dans les QSEBs sont souvent beaucoup plus faibles par rapport à celles trouvées dans d'autres événements solaires, comme les éruptions solaires.

Les implications de ces découvertes s'étendent à la compréhension des processus de reconnexion magnétique se produisant dans le Soleil. Les observations pourraient offrir des indices sur la façon dont l'énergie est distribuée et transférée dans différentes couches de l'atmosphère solaire, ce qui continue d'être un domaine de recherche actif.

Conclusion

En conclusion, l'étude des QSEBs et leur relation avec les luminosités UV contribue à des aperçus précieux sur le fonctionnement de l'atmosphère du Soleil. Les QSEBs agissent comme des indicateurs d'activité magnétique à petite échelle, tandis que les événements de luminosité UV reflètent les processus de transfert d'énergie en jeu.

L'analyse combinée de ces phénomènes fournit une image plus claire de la façon dont l'énergie se déplace à travers le Soleil, et comment les événements de reconnexion magnétique pourraient influencer ce flux d'énergie. À mesure que les chercheurs continuent d'observer ces interactions, ils ouvrent la voie à des compréhensions plus profondes de la dynamique solaire et de leurs implications pour l'activité solaire en général.

Grâce aux avancées technologiques en observation et aux méthodes d'analyse des données, l'étude continue des QSEBs et de leurs événements associés restera cruciale pour déchiffrer les complexités de notre Soleil.

Source originale

Titre: Transition region response to Quiet Sun Ellerman Bombs

Résumé: Quiet Sun Ellerman Bombs (QSEBs) are key indicators of small-scale photospheric magnetic reconnection events. Recent high-resolution observations have shown that they are ubiquitous and that large numbers of QSEBs can be found in the quiet Sun. We aim to understand the impact of QSEBs on the upper solar atmosphere by analysing their spatial and temporal relationship with the UV brightenings observed in transition region diagnostics. We analyse high-resolution H-beta observations from the Swedish 1-m Solar Telescope and utilise k-means clustering to detect 1423 QSEBs in a 51 min time series. We use coordinated and co-aligned observations from the Interface Region Imaging Spectrograph (IRIS) to search for corresponding signatures in the 1400 A slit-jaw image (SJI) channel and in the Si IV 1394 A and Mg II 2798.8 A triplet spectral lines. We identify UV brightenings from SJI 1400 using a threshold of 5$\sigma$ above the median background. We focused on 453 long-lived QSEBs ($>1$ min) and found 67 cases of UV brightenings from SJI 1400 occurring near the QSEBs, both temporally and spatially. Temporal analysis of these events indicates that QSEBs start before UV brightenings in 57 % of cases, while UV brightenings lead in 36 % of instances. The majority of the UV brightenings occur within 1000 km from the QSEBs in the direction of the solar limb. We also identify 21 QSEBs covered by the IRIS slit, with 4 of them showing emissions in both or one of the Si IV 1394 A and Mg II 2798.8 A triplet lines, at distances within 500 km from the QSEBs in the limb direction. We conclude that a small fraction (15 %) of the long-lived QSEBs contribute to localized heating observable in transition region diagnostics, indicating a minimal role in the global heating of the upper solar atmosphere.

Auteurs: Aditi Bhatnagar, Luc Rouppe van der Voort, Jayant Joshi

Dernière mise à jour: 2024-06-13 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.09585

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.09585

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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