Les origines des étoiles de population III
Découvre les premières étoiles et leur importance dans l'histoire cosmique.
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Table des matières
- Comment se forment les étoiles de Population III
- Le rôle de l'Accrétion
- L'évolution des étoiles de Population III
- Taux d'accrétion et leurs effets
- Taux d'accrétion bas
- Taux d'accrétion élevés
- Étapes du cycle de vie des étoiles de Population III
- L'impact de la métallurgie
- Rétroaction stellaire et ses conséquences
- La formation des galaxies
- Défis dans l'étude des étoiles de Population III
- Perspectives : Directions de recherche futures
- Conclusion
- Source originale
Les Étoiles de Population III sont les toutes premières étoiles qui se sont formées dans l'univers. On pense qu'elles ont émergé d'un gaz primordial, principalement de l'hydrogène et de l'hélium, dans l'univers naissant. Ces étoiles sont très différentes de celles qu'on voit aujourd'hui car elles manquent d'éléments lourds. Comprendre ces étoiles peut nous aider à apprendre sur les conditions dans l'univers ancien et sur les processus qui ont conduit à la Formation des galaxies et d'autres structures cosmiques.
Comment se forment les étoiles de Population III
La formation des étoiles de Population III se déroule dans des halos de matière noire. À mesure que le gaz se refroidit, il peut s'effondrer sous sa propre gravité pour former des étoiles. Le processus se déroule en deux étapes principales : le gaz s'assemble pour former des régions denses, puis des étoiles naissent de ces régions. On pense que les premières étoiles étaient beaucoup plus massives que celles qu'on voit aujourd'hui. Elles peuvent faire des dizaines à des milliers de fois la masse de notre Soleil.
Accrétion
Le rôle de l'L'accrétion est le processus par lequel une étoile accumule de la matière de son environnement. Ce processus peut avoir un impact significatif sur la croissance et l'évolution de l'étoile. Quand le gaz tombe sur une étoile, cela peut augmenter sa masse au fil du temps. Pour les étoiles de Population III, les taux d'accrétion peuvent varier énormément, ce qui influence leur évolution et la manière dont elles finissent leur vie.
L'évolution des étoiles de Population III
La vie d'une étoile de Population III se divise en plusieurs étapes. Ces étoiles commencent leur vie comme des objets chauds et massifs et changent lentement à mesure qu'elles consomment leur carburant nucléaire. Le taux d'accrétion joue un rôle crucial dans cette évolution. Des taux d'accrétion plus élevés peuvent mener à la formation d'étoiles encore plus grandes, tandis que des taux plus bas peuvent donner lieu à des étoiles moins massives.
Taux d'accrétion et leurs effets
Les taux d'accrétion peuvent différer considérablement parmi les étoiles de Population III. Par exemple, à des taux d'accrétion très élevés, les étoiles peuvent devenir supermassives. On pense que ces étoiles supermassives sont les ancêtres des trous noirs trouvés dans les centres des galaxies aujourd'hui. D'un autre côté, des taux d'accrétion plus bas pourraient mener à des étoiles qui deviennent des trous noirs après avoir épuisé leur carburant nucléaire.
Taux d'accrétion bas
À des taux d'accrétion bas, les étoiles de Population III peuvent atteindre une masse finale qui est limitée par des processus nucléaires. Ces étoiles peuvent subir divers types d'explosions, y compris des supernovae, à la fin de leur vie. Les résultats spécifiques dépendent de leur masse et des processus qui se produisent en elles.
Taux d'accrétion élevés
Pour les étoiles qui connaissent des taux d'accrétion élevés, la dynamique change. Ces étoiles peuvent s'effondrer en trous noirs sans passer par le cycle de vie stellaire typique qu'on observe chez d'autres étoiles. Cela peut arriver avant même qu'elles ne commencent la combustion de l'hydrogène, menant à une nouvelle classe de trous noirs appelés "trous noirs à effondrement sombre".
Étapes du cycle de vie des étoiles de Population III
Le cycle de vie d'une étoile de Population III comprend plusieurs phases critiques :
- Formation : C'est la phase où le gaz commence à s'effondrer sous la gravité et forme une protostar.
- Séquence principale : L'étoile entre dans une période stable où elle fuse l'hydrogène en hélium dans son noyau. C'est à ce moment-là que les étoiles brillent le plus.
- Post-séquence principale : Après avoir épuisé l'hydrogène, l'étoile subit diverses changements, y compris l'expansion et le refroidissement ou l'effondrement en objets plus denses comme des étoiles à neutrons ou des trous noirs.
- Mort : Le destin final d'une étoile de Population III dépend largement de sa masse. Elle peut exploser en supernova ou s'effondrer directement en un trou noir.
L'impact de la métallurgie
La métallurgie fait référence à l'abondance d'éléments plus lourds que l'hélium dans une étoile. Les étoiles de Population III se caractérisent par leur faible métallurgie, ce qui affecte leur formation, leur évolution et leurs états finaux. À mesure que ces étoiles évoluent, elles peuvent influencer leur environnement alentour, enrichissant le gaz avec des éléments plus lourds grâce à des processus comme les explosions de supernova. Cette enrichissement joue un rôle crucial dans la formation des générations suivantes d'étoiles.
Rétroaction stellaire et ses conséquences
La rétroaction stellaire est le processus par lequel une étoile affecte son environnement par le biais de radiations, de vents et d'explosions. Pour les étoiles de Population III, la rétroaction peut inhiber la formation de nouvelles étoiles en réchauffant le gaz environnant et en empêchant son effondrement. Cela entraîne un environnement moins dense, ce qui peut influencer les propriétés des étoiles futures.
La formation des galaxies
L'évolution des étoiles de Population III est directement liée à la formation des galaxies. À mesure que ces premières étoiles mouraient, elles relâchaient des éléments lourds dans l'espace, contribuant aux briques de construction des galaxies. Au fil du temps, ces éléments se mélangeaient avec le gaz dans l'univers, permettant la formation d'étoiles avec des compositions variées.
Défis dans l'étude des étoiles de Population III
L'étude des étoiles de Population III pose plusieurs défis. Comme elles se sont formées dans l'univers ancien, elles sont faibles et lointaines, ce qui les rend difficiles à observer avec les télescopes actuels. De plus, de nombreux modèles sont basés sur des simulations, qui peuvent ne pas capturer pleinement les complexités de la formation et de l'évolution des étoiles.
Perspectives : Directions de recherche futures
À mesure que la technologie s'améliore, les astronomes continuent de développer de meilleurs outils pour observer les premières étoiles de l'univers. Cela inclut à la fois des télescopes terrestres et spatiaux conçus pour détecter la lumière faible des objets célestes éloignés. La recherche future vise à cartographier la formation, l'évolution et la mort des étoiles de Population III de manière plus précise, améliorant notre compréhension de l'histoire de l'univers.
Conclusion
Les étoiles de Population III sont des acteurs clés pour comprendre l'univers ancien. Elles représentent le premier pas dans une longue chaîne d'évolution cosmique, ouvrant la voie aux étoiles, galaxies et éléments qui façonnent notre univers aujourd'hui. En étudiant ces étoiles anciennes, les chercheurs espèrent dévoiler les mystères de nos origines cosmiques et obtenir des éclaircissements sur les processus qui ont façonné l'univers tel que nous le connaissons.
Titre: The Evolution of Accreting Population III Stars at 10$^{-6}$-10$^3$ M$_\odot$/yr
Résumé: The first stars formed over five orders of magnitude in mass by accretion in primordial dark matter halos. We study the evolution of massive, very massive and supermassive primordial (Pop III) stars over nine orders of magnitude in accretion rate. We use the stellar evolution code GENEC to evolve accreting Pop III stars from 10$^{-6}$ - 10$^3$ M$_\odot$/yr and study how these rates determine final masses. The stars are evolved until either the end of central Si burning or until they encounter the general relativistic instability (GRI). We also examine how metallicity affects the evolution of the stars. At rates below $2.5 x 10^{-5}$ M$_\odot$/yr the final mass of the star falls below that required for pair-instability supernovae. The minimum rate required to produce black holes with masses above 250 M$_\odot$ is $5 x 10^{-5}$ M$_\odot$/yr, well within the range of infall rates found in numerical simulations of halos that cool via H$_2$, $10^{-3}$ M$_\odot$/yr. At rates of $5 x 10^{-5}$ M$_\odot$/yr to $4 x 10^{-2}$ \Ms\ yr$^{-1}$, like those expected for halos cooling by both H$_2$ and Ly-alpha, the star collapses after Si burning. At higher accretion rates the GRI triggers the collapse of the star during central H burning. Stars that grow at above these rates are cool red hypergiants with effective temperatures $log(T_{\text{eff}}) = 3.8$ and luminosities that can reach 10$^{10.5}$ L$_\odot$. At accretion rates of 100 - 1000 M$_\odot$/yr the gas encounters the general relativistic instability prior to the onset of central hydrogen burning and collapses to a black hole with a mass of 10$^6$ M$_\odot$ without ever having become a star. We reveal for the first time the critical transition rate in accretion above which catastrophic baryon collapse, like that which can occur during galaxy collisions in the high-redshift Universe, produces supermassive black holes via dark collapse.
Auteurs: Devesh Nandal, Lorenz Zwick, Daniel J. Whalen, Lucio Mayer, Sylvia Ekström, Georges Meynet
Dernière mise à jour: 2024-07-09 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.06994
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.06994
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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