Importance des Naines Blanches dans l'Arrière-plan des Ondes Gravitationnelles
Une étude révèle l'impact des binaires de naines blanches sur les signaux des ondes gravitationnelles.
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Table des matières
Les ondes gravitationnelles, ce sont des ondulations dans l'espace-temps causées par des objets massifs qui bougent dans l'espace. Parmi les sources de ces vagues, on trouve des systèmes binaires composés d'objets compacts comme les Naines blanches. Une naine blanche est le reste d'une étoile qui a épuisé son carburant nucléaire et a perdu ses couches externes. Cette étude se concentre sur le fond d'ondes gravitationnelles généré par les binaires de naines blanches et les incertitudes qui l'entourent.
C'est quoi le Fond d'Ondes Gravitationnelles Astrophysiques ?
Le fond d'ondes gravitationnelles astrophysiques (AGWB) est un signal combiné provenant de nombreux systèmes binaires, y compris ceux avec des naines blanches. Cela inclut des contributions de divers systèmes binaires, comme des paires de naines blanches et de trous noirs. Des détecteurs futurs basés dans l'espace, comme le Laser Interferometer Space Antenna (LISA), devraient détecter ce fond, surtout dans la gamme de fréquence mHz.
Des découvertes récentes suggèrent que les ondes gravitationnelles des naines blanches sont plus significatives que celles produites par les binaires de trous noirs. Cette étude a pour but d'analyser les incertitudes dans l'estimation de la contribution des naines blanches à l'AGWB.
Facteurs Affectant le AGWB des Naines Blanches
Il y a plusieurs facteurs clés qui contribuent aux incertitudes dans l'AGWB des naines blanches :
Métalllicité : Ça fait référence à l'abondance d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium dans les étoiles. Différentes métalllicités peuvent influer sur l'évolution des étoiles, ce qui affecte la formation des systèmes binaires.
Densité de Taux de Formation Stellaire (SFRD) : C'est une mesure de combien de formation stellaire se produit au fil du temps dans un volume spécifique de l'espace. Il existe différents modèles pour estimer combien d'étoiles se forment dans l'univers.
Modèles d'Évolution Binaire : Ces modèles décrivent comment les systèmes binaires évoluent au fil du temps et incluent des variations dans le traitement des phases d'enveloppe commune. La phase d'enveloppe commune est une étape où une étoile dans un système binaire s'élargit et engloutit son compagnon, ce qui entraîne des interactions complexes.
Méthodologie
Pour calculer la contribution des naines blanches à l'AGWB, les chercheurs utilisent un code spécialisé. Ce code prend en compte la population de binaires de naines blanches à différentes distances (décalages vers le rouge) de la Terre. Au total, 20 bins de décalage vers le rouge sont utilisés, allant du temps présent à environ 13 milliards d'années en arrière.
La population de binaires de naines blanches dans chaque bin de décalage vers le rouge est estimée en intégrant l'activité de formation stellaire qui a eu lieu avant cette époque. Cela implique de simuler le nombre de binaires qui émettraient des ondes gravitationnelles à des fréquences spécifiques.
Modèles de Densité de Taux de Formation Stellaire
Il existe divers modèles pour représenter la SFRD. Ces modèles prennent en compte différents facteurs, y compris la métalllicité. L'étude intègre plusieurs modèles de SFRD pour comparer leurs effets sur l'AGWB.
Par exemple, un modèle se concentre sur des environnements de faible métalllicité, tandis qu'un autre représente des régions de haute métalllicité. L'objectif est de voir comment ces différents modèles changent l'estimation de l'AGWB.
Modèles de Population Binaire
L'étude utilise différents modèles de population pour les systèmes binaires, chacun ayant son approche de la phase d'enveloppe commune. Le code de synthèse de population SeBa est utilisé pour simuler ces systèmes binaires, en tenant compte d'une variété de conditions initiales comme les masses et les séparations.
La recherche examine aussi comment les propriétés initiales des binaires de naines blanches varient selon les différents modèles de métalllicité. Les simulations aident à prédire les fréquences des ondes gravitationnelles émises par ces binaires.
Résultats
L'analyse montre que la composante des naines blanches de l'AGWB est généralement dominante par rapport aux contributions d'autres types de binaires d'objets compacts, en particulier les trous noirs. La force de l'AGWB due aux naines blanches varie selon le modèle de SFRD choisi et la métalllicité.
Effet de la Métalllicité : Lorsqu'on simule l'AGWB en supposant que toute formation stellaire se produit à une seule métalllicité, des différences notables émergent. Une métalllicité plus basse donne des signaux plus faibles, tandis qu'une métalllicité spécifique peut produire des signaux plus forts. L'étude trouve que la variation due à la métalllicité est relativement petite.
Effet de Différents Modèles de SFRD : L'influence de différents modèles de SFRD sur le signal AGWB est significative. Différents modèles peuvent entraîner des différences dans la force de l'AGWB par un facteur de 2 ou plus. L'utilisation de modèles qui incluent des galaxies en formation stellaire rapide tend à aboutir à des signaux AGWB plus élevés.
Effet de Différents Modèles de Population : Le choix du modèle de population binaire impacte aussi l'AGWB estimée. Certains modèles suggèrent que plus de binaires fusionnent avant que la deuxième phase d'enveloppe commune ne se produise, ce qui conduit à des signaux AGWB plus bas. La différence entre les signaux les plus élevés et les plus bas selon les différents modèles est d'environ un facteur de 2.
Estimation de l'Incertitude
En combinant les effets de différents SFRDs dépendant de la métalllicité et des modèles de population binaire, les chercheurs estiment les incertitudes dans le signal AGWB. Ils notent que l'incertitude pour la composante des naines blanches pourrait être autour d'un facteur de 5. Malgré ce niveau d'incertitude, la dominance des naines blanches dans le régime mHz est fortement soutenue.
Observations Futures
Un des principaux objectifs des futurs détecteurs d'ondes gravitationnelles comme LISA est de confirmer l'AGWB et d'aider à affiner notre compréhension des systèmes binaires dans l'univers. Observer l'AGWB donne des aperçus sur l'histoire de la formation des étoiles et la nature des binaires compacts.
De plus, les chercheurs s'intéressent à savoir si LISA pourra détecter le retournement de l'AGWB autour de 10 mHz. La détection de ce retournement soutiendrait l'existence des binaires de naines blanches comme contributeurs significatifs à l'AGWB.
Conclusion
Cette étude met en avant l'importance des naines blanches dans la contribution à l'AGWB et identifie plusieurs facteurs qui introduisent des incertitudes dans leurs estimations. Bien que la métalllicité ait un effet mineur, les incertitudes liées aux taux de formation d'étoiles et aux modèles binaires peuvent avoir un impact plus significatif.
À mesure que les avancées technologiques permettent des mesures plus précises des ondes gravitationnelles, notre compréhension de ces contributions continuera à évoluer. Les observations de LISA et d'autres détecteurs futurs amélioreront notre connaissance de l'histoire de la formation des étoiles dans l'univers et de la nature des systèmes binaires compacts, en particulier ceux impliquant des naines blanches.
Titre: On the uncertainty of the White Dwarf Astrophysical Gravitational Wave Background
Résumé: Context: The astrophysical gravitational wave background (AGWB) is a stochastic gravitational wave (GW) signal that is emitted by different populations of inspiralling binary systems containing compact objects throughout the Universe. In the frequency range between 0.1 and 100 mHz it will be detected by future space-based gravitational wave detectors like the Laser Interferometer Space Antenna (LISA). Recently, we concluded that the white dwarf (WD) contribution to the AGWB dominates over that of black holes (BHs) and neutron stars (NSs). Aims: We aim to investigate the uncertainties of the WD AGWB that arise from the use of different stellar metallicities, different star formation rate density (SFRD) models, and different binary evolution models. Methods: We use the code developed before to determine the WD component of the AGWB. We use a metallicity dependent SFRD based on earlier work to construct five different SFRD models. We use four different population models that use different common-envelope treatment and six different metallicities for each model. Results: For all possible combinations, the WD component of the AGWB is dominant over other populations of compact objects. The effects of metallicity and population model are smaller than the effect of a (metallicity dependent) SFRD model. We find a range of about a factor of 5 in the level of the WD AGWB around a mid value of $\Omega_{\rm WD} = 4\times10^{-12}$ at 1 mHz and a shape that depends weakly on the model. Conclusions: We find an uncertainty for the WD component of the AGWB of about a factor 5. We note that there exist other uncertainties that have an effect on this signal as well. We discuss whether the turnover of the WD AGWB at 10 mHz will be detectable by LISA, and find that this is likely. We confirm the previous finding that the WD component of the AGWB dominates over other populations, in particular BHs.
Auteurs: Sophie Hofman, Gijs Nelemans
Dernière mise à jour: 2024-10-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.10642
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.10642
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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