Naviguer sur le chemin des CME non radiaux
Une étude révèle des infos sur le comportement des éjections de masse coronale non-radiales.
― 6 min lire
Table des matières
Les éjections de masse coronale (EMC) sont d'énormes décharges de vent solaire et de champs magnétiques qui s'élèvent au-dessus de la couronne solaire. Ces événements peuvent vraiment perturber la météo spatiale, affectant les satellites et les systèmes de communication sur Terre. On va se concentrer sur la manière dont ces EMC voyagent dans le système solaire, surtout celles qui ne vont pas directement vers la Terre mais prennent un chemin différent.
Contexte des EMC
Les EMC sont souvent liées aux éruptions solaires, qui libèrent de l'énergie sur l'ensemble du spectre électromagnétique. Les EMC expulsent de grandes quantités de Plasma et de champs magnétiques dans l'espace, et si elles sont orientées vers la Terre, elles peuvent entraîner des Tempêtes géomagnétiques. L'impact de ces tempêtes dépend de plusieurs facteurs, comme la vitesse, la taille et la direction du champ magnétique de l'EMC en atteignant la Terre.
Les EMC peuvent voyager à des vitesses allant de quelques centaines à plus de deux mille kilomètres par seconde. Les EMC rapides peuvent créer des ondes de choc dans l'espace, détectables grâce à des émissions radio connues sous le nom d'éclats de type II. Ces éclats fournissent des informations précieuses sur la vitesse de l'onde de choc et aident à prédire quand l'EMC va atteindre la Terre.
Pourquoi étudier les EMC non radiales ?
La plupart des modèles supposent que les EMC voyagent directement du Soleil à la Terre. Cependant, certaines EMC se déplacent à des angles qui ne s'alignent pas parfaitement avec la ligne Soleil-Terre. Comprendre comment ces EMC non radiales se comportent est crucial pour améliorer la précision des prévisions. Cette étude examine spécifiquement deux événements où les EMC avaient une forte direction de propagation non radiale.
Description des événements
Les deux événements solaires étudiés ont eu lieu le 7 décembre 2020 et le 28 octobre 2021. Les deux événements étaient associés à des EMC en halo complet, ce qui signifie qu'ils semblaient entourer complètement le Soleil. Les observations ont montré que la direction de ces EMC n'était pas alignée avec la ligne directe vers la Terre, ce qui les rendait idéales pour notre étude sur la précision des prévisions.
Méthodologie
Pour étudier ces événements, on a utilisé plusieurs outils d'observation, y compris des télescopes qui collectent des données du Soleil et des modèles qui simulent comment les EMC voyagent dans l'espace. On a comparé les données de différentes méthodes pour voir lesquelles fournissaient les prévisions les plus précises.
Données d'observation : On a rassemblé des données de différents satellites qui surveillent l'activité solaire. Ça incluait des images de différentes longueurs d'onde qui aident à visualiser les EMC pendant qu'elles éruptent du Soleil.
Reconstruction des EMC : En utilisant des images de deux points de vue différents, on a reconstruit la forme et le chemin des EMC. Ça a aidé à déterminer comment leur direction change en voyageant dans l'espace.
Modèles de prévision : On a utilisé plusieurs modèles pour prédire quand les EMC allaient arriver à la Terre. Ça incluait des méthodes plus simples basées sur des observations passées et des simulations plus compliquées qui prennent en compte l'interaction de l'EMC avec le vent solaire environnant.
Résultats de l'étude
Nos résultats montrent que la précision des prévisions de l'heure d'arrivée des EMC varie énormément selon les méthodes utilisées.
Vitesse 2D des EMC
En utilisant la vitesse 2D mesurée à partir des images, on a trouvé des inexactitudes significatives. Pour le premier événement, les prévisions étaient en avance d'environ 29 heures, et pour le second événement, elles étaient en avance de 39 heures. Cela montre que se fier uniquement à un seul point de vue peut entraîner de grosses erreurs.
Éclats radio de type II
Utiliser des éclats de type II pour les prévisions a donné des résultats un peu meilleurs, mais avait quand même des inexactitudes. La prévision pour le premier événement était en retard de 21 heures, tandis que pour le second événement, elle était en avance de 29 heures. Cette incohérence reflète la complexité de la position de l'EMC quand le signal radio est généré.
Modélisation avancée avec EUHFORIA
Les résultats les plus précis venaient du modèle EUHFORIA, qui simule le parcours de l'EMC dans l'espace. En tenant compte des différentes hauteurs où les observations ont été faites, les prévisions de temps d'arrivée se sont beaucoup améliorées. Pour le premier événement, utiliser des observations plus élevées a réduit l'erreur de 20 heures à seulement 10 minutes. Pour le second événement, l'erreur est passée de 12 heures à 30 minutes.
Cette amélioration montre que prendre en compte le changement de direction de l'EMC pendant la propagation mène à des prévisions plus précises.
Importance de la direction dans les prévisions
Un des points clés de notre étude est à quel point la direction de mouvement de l'EMC est importante pour son heure d'arrivée à la Terre. Quand on observait les EMC à des altitudes plus basses, elles changeaient souvent de direction à cause d'interactions avec des structures proches dans la couronne. En montant en altitude, ces changements devenaient moins significatifs, permettant un meilleur modélisation.
Ça suggère que utiliser des données provenant d'hauteurs proches de 10 rayons solaires au-dessus du Soleil pourrait donner les meilleurs résultats pour les prévisions futures.
Conclusion
En résumé, comprendre comment les EMC agissent, surtout celles qui ne vont pas directement vers la Terre, est crucial pour améliorer les prévisions de météo spatiale. Notre étude montre que modéliser précisément les EMC nécessite de prendre en compte les changements dans leur direction de propagation en voyageant à travers le système solaire. En utilisant une combinaison de données d'observation et de techniques de modélisation avancées, on peut améliorer notre capacité à prédire quand les perturbations solaires atteindront la Terre, afin de mieux atténuer leurs effets sur notre technologie et nos infrastructures.
Directions futures
D'autres études devraient continuer à affiner nos modèles et inclure des analyses statistiques de divers événements d'EMC. En comprenant les hauteurs où les EMC changent de direction, on peut faire des prévisions plus éclairées à l'avenir, renforçant la résilience face aux impacts de la météo spatiale.
Avec les avancées continues dans les technologies d'observation solaire et les outils de modélisation, on est mieux préparé à faire face aux défis posés par l'activité solaire. Cela aidera à protéger nos systèmes technologiques et à améliorer notre compréhension de l'interaction dynamique entre le Soleil et la Terre.
Titre: Modelling non-radially propagating coronal mass ejections and forecasting the time of their arrival at Earth
Résumé: We present the study of two solar eruptive events observed on December 7 2020 and October 28 2021.Both events were associated with full halo CMEs and flares.These events were chosen because they show a strong non-radial direction of propagation in the low corona and their main propagation direction is not fully aligned with the Sun-Earth line.This characteristic makes them suitable for our study, which aims to inspect how the non-radial direction of propagation in the low corona affects the time of CMEs' arrival at Earth.We reconstructed the CMEs using coronagraph observations and modelled them with EUHFORIA and the cone model for CMEs.To compare the accuracy of forecasting the CME arrival time at Earth obtained from different methods, we also used so-called typeII bursts, radio signatures of associated shocks, to find the velocities of the CME-driven shocks and forecast the time of their arrival at Earth.We also estimated the CME arrival time using the 2D CME velocity.Our results show that the lowest accuracy of estimated CME Earth arrival times is found when the 2D CME velocity is used.The velocity of the typeII radio bursts provides better, but still not very accurate, results.Employing, as an input to EUHFORIA, the CME parameters obtained from the GCS fittings at consequently increasing heights, results in a strongly improved accuracy of the modelled CME and shock arrival time Delta t changes from 14h to 10min for the first event, and from 12h to 30min for the second one.This improvement shows that when we increased the heights of the GCS reconstruction we accounted for the change in the propagation direction of the studied CMEs, which allowed us to accurately model the CME flank encounter at Earth. Our results show the great importance of the change in the direction of propagation of the CME in the low corona when modelling CMEs and estimating the time of their arrival at Earth.
Auteurs: Angelos Valentino, Jasmina Magdalenic
Dernière mise à jour: 2024-07-24 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.17295
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.17295
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.