Formes Galactiques : Le Rôle de la Lentille Gravitationnelle
Investiguer pourquoi les galaxies lointaines ont l'air allongées à cause de la lentille gravitationnelle.
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Table des matières
Les astronomes ont remarqué que beaucoup de galaxies lointaines semblent étirées ou allongées quand on les regarde depuis la Terre, surtout les premières galaxies. Cet article examine si le lentillage gravitationnel-un phénomène qui se produit quand un objet massif, comme une galaxie, déforme la lumière d'un objet plus éloigné-pourrait expliquer cette forme bizarre. On se concentre sur les observations faites avec le télescope spatial James Webb (JWST) et l'enquête Cosmic Evolution Early Release Science (CEERS).
Contexte
Il y a environ trente ans, des études préliminaires avec le télescope spatial Hubble ont découvert que les galaxies faibles et lointaines avaient souvent une apparence allongée. Des technologies plus modernes ont confirmé ces observations. L'intérêt récent pour ces galaxies allongées vise à comprendre pourquoi elles ont cette forme.
Certains chercheurs pensent que l'allongement apparent vient de biais de perspective-les galaxies plus rondes sont plus dures à voir à cause de la façon dont leur lumière se propage. D'autres croient qu'on pourrait voir les effets de fusions ou d'interactions galactiques. Les découvertes récentes suggèrent que ces galaxies ne commencent pas forcément comme des disques mais pourraient avoir une forme différente, peut-être à cause de leur formation le long de structures cosmiques.
Cette étude pose une nouvelle question : les premières galaxies apparaissent-elles allongées parce qu'elles sont plus susceptibles d'être affectées par le lentillage gravitationnel ? Le lentillage gravitationnel est plus probable pour les galaxies plus éloignées à cause de la nature de la propagation de la lumière dans l'univers.
Collecte de données
Les données ont été collectées à partir de l'enquête JWST-CEERS, qui s'est concentrée sur une région de l'Extended Groth Strip. Divers filtres ont été utilisés pour obtenir des images nettes des galaxies, permettant aux astronomes de rassembler des informations sur leurs formes, tailles et distances.
Sélection des galaxies et des lentilles
On a identifié 76 galaxies lentilles massives et 3848 Galaxies de fond pour l'analyse. Les critères pour choisir ces galaxies incluaient leur luminosité, leur forme et leur distance. On a aussi pris en compte la proximité de chaque galaxie de fond par rapport à une galaxie lentille, car cette proximité affecte les effets de lentillage observés.
Analyse des formes des galaxies
Pour analyser les formes des galaxies, les astronomes ont utilisé une méthode d'ajustement qui évaluait à quel point un modèle pouvait décrire le profil lumineux de chaque galaxie. Ce processus d'ajustement a aidé à distinguer différents types de formes, comme des disques ronds ou des ellipses allongées.
Analyse du cisaillement et de l'alignement
Une fois les galaxies identifiées et caractérisées, les chercheurs ont calculé le cisaillement (l'effet du lentillage sur la lumière) ressenti par chaque galaxie de fond. En moyennant les formes et orientations des galaxies à travers plusieurs observations, les astronomes ont cherché des motifs qui pourraient suggérer un lentillage.
Tests statistiques
Pour déterminer si les Alignements observés des galaxies étaient significatifs, on a utilisé des tests d'hypothèse nulle. Ce test a comparé les formes et orientations observées des galaxies à ce qu'on pourrait attendre si les galaxies étaient orientées au hasard.
Résultats : Preuves d'alignement
Les résultats ont montré que de nombreux couples de galaxies sources et lentilles semblaient être alignés. Dans certaines régions, les preuves suggéraient que les formes de certaines galaxies n'étaient pas dues au hasard. Plusieurs puces et modules ont révélé des motifs cohérents, indiquant des alignements cohérents.
Exploration des causes de l'allongement
Malgré les preuves du lentillage gravitationnel, il est devenu évident que ce phénomène seul ne pouvait pas expliquer les niveaux élevés d'allongement observés. Le cisaillement moyen attendu était bien inférieur aux ellipsités vues dans les galaxies. Cela a soulevé la question fondamentale : pourquoi les premières galaxies à faible masse semblent-elles allongées ?
Explications possibles
Les explications restantes pour les formes allongées vont des plus simples aux plus complexes :
Biais de détection : Certains chercheurs suggèrent qu'il y a une tendance à rater les galaxies plus rondes à cause de la façon dont leur lumière apparaît.
Régions de formation d'étoiles : Il est possible que les astronomes observent des régions dans des disques à faible luminosité de surface qui hébergent des formations d'étoiles allongées.
Débris de marées : Des fusions ou interactions en cours entre galaxies pourraient créer ces structures de marées.
Formation non-discus : Les premières galaxies pourraient ne pas commencer comme des disques mais comme des structures prolates ou triaxiales influencées par le réseau cosmique.
Conclusion
Cette étude montre des preuves d'alignements à grande échelle parmi des galaxies à fort décalage vers le rouge dans une région éloignée des groupes lumineux au premier plan. Les motifs observés suggèrent que le lentillage gravitationnel joue un rôle, mais il y a aussi des indices d'alignements intrinsèques parmi les galaxies elles-mêmes. D'autres études utilisant d'autres télescopes, comme le télescope spatial Roman, pourraient fournir des aperçus précieux sur la nature de ces galaxies et aider à clarifier le rôle du lentillage gravitationnel par rapport aux formes intrinsèques.
Travaux futurs
Les futures investigations devraient se concentrer sur la réalisation d'études spectroscopiques détaillées pour faire la différence entre les effets du lentillage et tout alignement ou systématique intrinsèque. De plus, de futures enquêtes pourraient aider à confirmer si les formes allongées observées aujourd'hui peuvent nous en dire plus sur les origines et l'évolution de ces premières galaxies.
Résumé
En conclusion, même si le lentillage gravitationnel peut contribuer à l'apparence des galaxies allongées, il ne rend pas entièrement compte de ce qu'on observe. D'autres facteurs jouent probablement un rôle significatif dans la façon dont ces galaxies se présentent aujourd'hui. Comprendre ces contributions aidera les astronomes à reconstituer l'histoire complexe de formation des galaxies dans l'univers primitif.
Titre: Preliminary Evidence for Lensing-Induced Alignments of High-Redshift Galaxies in JWST-CEERS
Résumé: The majority of low-mass ($\log_{10} M_*/M_{\odot}=9-10$) galaxies at high redshift ($z>1$) appear elongated in projection. We use JWST-CEERS observations to explore the role of gravitational lensing in this puzzle. The typical galaxy-galaxy lensing shear $\gamma\sim1\%$ is too low to explain the predominance of elongated early galaxies with ellipticity $e\approx0.6$. However, non-parametric quantile regression with Bayesian Additive Regression Trees reveals hints of an excess of tangentially-aligned source-lens pairs with $\gamma>10\%$. On larger scales, we also find evidence for weak lensing shear. We rule out the null hypothesis of randomly oriented galaxies at $\gtrsim99\%$ significance in multiple NIRCam chips, modules and pointings. The number of such regions is small and attributable to chance, but coherent alignment patterns suggest otherwise. On the chip scale, the average complex ellipticity $\langle e\rangle\sim10\%$ is non-negligible and beyond the level of our PSF uncertainties. The shear variance $\langle\overline{\gamma}^2\rangle\sim10^{-3}$ is an order of magnitude above the conventional weak lensing regime but is more sensitive to PSF systematics, intrinsic alignments, cosmic variance and other biases. Taking it as an upper limit, the maximum implied ``cosmic shear'' is only a few percent and cannot explain the elongated shapes of early galaxies. The alignments themselves may arise from lensing by a protocluster or filament at $z\sim0.75$ where we find an overabundance of massive lens galaxies. We recommend a weak lensing search for overdensities in ``blank'' deep fields with JWST and the Roman Space Telescope.
Auteurs: Viraj Pandya, Abraham Loeb, Elizabeth J. McGrath, Guillermo Barro, Steven L. Finkelstein, Henry C. Ferguson, Norman A. Grogin, Jeyhan S. Kartaltepe, Anton M. Koekemoer, Casey Papovich, Nor Pirzkal, L. Y. Aaron Yung
Dernière mise à jour: 2024-07-24 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.17552
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.17552
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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