Étudier la perte d'atmosphère d'une jeune planète
Des recherches révèlent des trucs sur les changements atmosphériques de la jeune planète HIP94235 b.
Ava Morrissey, George Zhou, Chelsea X. Huang, Duncan Wright, Caitlin Auger, Keighley E. Rockcliffe, Elisabeth R. Newton, James G. Rogers, Neale Gibson, Nataliea Lowson, Laura C. Mayorga, Robert A. Wittenmyer
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Table des matières
HIP94235 b est une jeune planète, d'environ 120 millions d'années, et elle fait partie des sous-Neptunes. Ces planètes sont plus petites que Neptune mais plus grandes que la Terre. L'âge de HIP94235 b est important car il nous permet d'étudier comment les planètes perdent leur atmosphère au fil du temps, surtout après avoir été bombardées par les radiations de leur étoile.
Ce qu'on a fait
On a utilisé le télescope spatial Hubble pour observer HIP94235 b et voir si elle perdait de l'Hydrogène neutre, un gaz courant qui peut s'échapper de l'atmosphère d'une planète. On a fait deux séries d'observations avec un outil spécial sur le télescope qui fonctionne dans la gamme de la lumière ultraviolet. On s'est particulièrement intéressés à la ligne Lyman-alpha (Lyα), une longueur d'onde spécifique émise par l'hydrogène.
Pendant nos observations, on a comparé la lumière de la planète quand elle était devant son étoile (transit) et quand elle était derrière l'étoile (hors transit). On voulait voir s'il y avait des différences qui pouvaient indiquer que l'hydrogène s'échappait de la planète.
Nos résultats
Malgré nos efforts, on n'a pas trouvé de différences notables dans la lumière entre les deux observations. Ça veut dire qu'au moins pour l'instant, on n'a pas détecté d'hydrogène échappant autour de HIP94235 b. On a fixé une limite sur la quantité d'hydrogène qui pourrait s'échapper, ce qui suggère que le taux de perte est faible.
Une des raisons pour lesquelles on pense qu'on n'a pas observé d'hydrogène s'échapper, c'est que les atomes d'hydrogène près de la planète pourraient disparaître très rapidement lorsqu'ils interagissent avec la radiation intense de l'étoile. Cette interaction fait que l'hydrogène devient ionisé, ce qui signifie qu'il perd sa charge neutre et qu'il est difficile à détecter. On estime que ce processus se produit très rapidement, toutes les 15 minutes, rendant plus difficile la détection de traces d'hydrogène s'échappant.
Comparaison avec d'autres planètes
Actuellement, beaucoup d'études se concentrent sur des planètes plus anciennes, typiquement celles de plus d'un milliard d'années. Ces observations ont montré des nuages de gaz hydrogène étendus autour d'elles. Cependant, en regardant HIP94235 b, on comble un vide dans la compréhension de la façon dont les jeunes planètes perdent leur atmosphère.
Pour les jeunes planètes, en particulier dans leurs premières centaines de millions d'années, on s'attend à ce qu'elles perdent leur atmosphère à un rythme beaucoup plus élevé. Les observations d'autres systèmes jeunes ont montré que certaines planètes ont de grandes enveloppes d'hydrogène et d'hélium. Cela nous pousse à étudier de nouvelles planètes jeunes comme HIP94235 b.
Aspects uniques de HIP94235 b
HIP94235 b orbite autour d'une étoile similaire à notre Soleil. Elle a une période d'environ 7,7 jours, ce qui signifie qu'elle complète une orbite autour de son étoile en un peu plus d'une semaine. Cet âge jeune nous permet d'explorer comment les Atmosphères planétaires changent juste après leur formation et comment elles évoluent sous la Radiation stellaire.
La taille de HIP94235 b est un autre point intéressant. Elle est plus petite que d'autres jeunes planètes semblables à Neptune, ce qui la rend potentiellement plus similaire aux super-Terres qu'on trouve souvent autour d'étoiles plus âgées. Ça veut dire que l'étude de cette planète peut nous aider à comprendre la transition entre les sous-Neptunes et les super-Terres.
Techniques d'observation
En utilisant le télescope spatial Hubble, on a mené nos observations en deux sessions différentes. Chaque session a impliqué plusieurs orbites autour de la planète, ce qui nous a permis de rassembler beaucoup de données. On s'est concentrés sur des longueurs d'onde spécifiques de la lumière où on pourrait voir des signes d'hydrogène qui s'échappe.
On a rencontré des défis, comme des variations de lumière de fond dues aux opérations du télescope et à des facteurs environnementaux. Pour améliorer nos résultats, on a traité les données soigneusement, corrigeant le bruit de fond.
Plongée dans les données
Après avoir rassemblé les données, on a analysé les images et les spectres (qui montrent comment la lumière change à travers différentes longueurs d'onde). On a examiné de près les courbes de lumière, surtout pendant les périodes de transit attendues, pour voir s'il y avait des variations qui pourraient indiquer que l'hydrogène s'échappait.
On a aussi regardé d'autres éléments comme le silicium et l'azote pour vérifier s'il y avait des activités stellaires inhabituelles qui pourraient affecter nos résultats. Cependant, on n'a trouvé aucun signe de changements significatifs, ce qui suggère que l'environnement stellaire était relativement stable pendant nos observations.
Prédictions et comparaisons de modèles
On a utilisé des modèles pour prédire combien d'hydrogène on pourrait s'attendre à observer s'il s'échappait de la planète. En comparant nos résultats d'observation avec ces modèles, on a pu évaluer si nos découvertes étaient en accord avec les attentes théoriques.
Prédire comment HIP94235 b va évoluer dans le temps est complexe. Les modèles suggèrent qu'étant donné les conditions, HIP94235 b pourrait éventuellement se transformer en super-Terre dans environ un milliard d'années. Cette transformation dépend de la rapidité avec laquelle elle perd son atmosphère maintenant.
Que signifient nos résultats ?
Le manque de détection d'écoulement d'hydrogène de HIP94235 b soulève des questions sur la dynamique atmosphérique de la planète. Même si elle perd sans doute un peu de gaz, le taux élevé d'ionisation causé par la radiation stellaire complique notre capacité à le voir.
Les résultats montrent que même si ces planètes subissent des processus d'évasion, la perte rapide d'hydrogène neutre rend l'observation directe particulièrement difficile. Nos découvertes sont conformes aux théories suggérant que les jeunes planètes subissent des changements atmosphériques significatifs en raison de la radiation intense de leur étoile.
Directions futures
Pour l'avenir, on recommande de continuer les observations de HIP94235 b et de planètes jeunes similaires. Cela nous aidera à construire une image plus claire de l'évolution atmosphérique dans des systèmes planétaires jeunes. Les études futures profiteront de techniques d'observation améliorées et de modèles qui tiennent compte des interactions complexes entre l'atmosphère d'une planète et son environnement stellaire.
Conclusion
L'étude de HIP94235 b offre des aperçus précieux sur les premières étapes de l'évolution planétaire. Même si on n'a pas détecté d'hydrogène s'échappant, nos observations et analyses nous aident à comprendre les processus de perte de gaz dans les jeunes exoplanètes. En analysant ces premiers processus, on peut mieux prédire l'évolution à long terme des jeunes planètes et leur stabilité éventuelle à mesure qu'elles mûrissent.
Titre: Searching for Neutral Hydrogen Escape from the 120 Myr Old Sub-Neptune HIP94235b using HST
Résumé: HIP94235 b, a 120 Myr old sub-Neptune, provides us the unique opportunity to study mass loss at a pivotal stage of the system's evolution: the end of a 100 million year (Myr) old phase of intense XUV irradiation. We present two observations of HIP94235 b using the Hubble Space Telescope's Space Telescope Imaging Spectrograph (HST/STIS) in the Ly-alpha wavelength region. We do not observe discernible differences across either the blue and red wings of the Ly-alpha line profile in and out of transit, and report no significant detection of outflowing neutral hydrogen around the planet. We constrain the rate of neutral hydrogen escaping HIP94235 b to an upper limit of 10^13 g/s, which remains consistent with energy-limited model predictions of 10^11 g/s. The Ly-alpha non-detection is likely due to the extremely short photoionization timescale of the neutral hydrogen escaping the planet's atmosphere. This timescale, approximately 15 minutes, is significantly shorter than that of any other planets with STIS observations. Through energy-limited mass loss models, we anticipate that HIP94235 b will transition into a super-Earth within a timescale of 1 Gyr.
Auteurs: Ava Morrissey, George Zhou, Chelsea X. Huang, Duncan Wright, Caitlin Auger, Keighley E. Rockcliffe, Elisabeth R. Newton, James G. Rogers, Neale Gibson, Nataliea Lowson, Laura C. Mayorga, Robert A. Wittenmyer
Dernière mise à jour: 2024-08-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2408.02170
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2408.02170
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://publish.aps.org/revtex4/
- https://dx.doi.org/10.17909/r7j2-8287
- https://stistools.readthedocs.io/en/latest/
- https://hst-docs.stsci.edu/stisdhb/chapter-4-stis-error-sources/4-1-error-sources-associated-with-pipeline-calibration-steps
- https://github.com/allisony/lyapy
- https://github.com/ladsantos/p-winds