S'attaquer au défi de la résistance aux antimicrobiens
Cet article parle de l'impact des plasmides sur la résistance aux antimicrobiens.
Basil Britto Xavier, A. K. Bari, T. T. Severs, M. J. Cardoso, M. Savin Hoffmeyer, B. Sinha, J. W. A. Rossen
― 8 min lire
Table des matières
- C'est quoi les plasmides ?
- Besoin d'un meilleur suivi
- Nouvelle technologie pour une meilleure analyse
- Collecte d'échantillons
- Analyse de l'ADN
- Examination des types de plasmides
- Groupes spécifiques de plasmides
- Plasmides IncHI2
- Plasmides IncN
- Plasmides IncX
- Plasmides IncFII
- L'importance de comprendre la RAM
- Limitations et directions futures
- Conclusion
- Source originale
La résistance antimicrobienne (RAM) est un problème croissant qui affecte les soins de santé dans le monde entier. Ce souci complique le traitement des infections courantes et peut entraîner plus de complications lors des procédures médicales. Ça fait aussi grimper les coûts de la santé. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la RAM parmi les plus grandes menaces pour la santé publique, soulignant l'urgence de travailler ensemble pour résoudre ce problème. Un acteur clé dans la propagation de la RAM est un type d'ADN appelé Plasmides.
C'est quoi les plasmides ?
Les plasmides sont de petits cercles d'ADN qui existent en dehors de l'ADN principal des bactéries. Ils peuvent se répliquer tout seuls et sont capables de transférer des gènes entre les bactéries. Ça permet une propagation rapide des gènes de résistance aux antibiotiques entre différents types de bactéries. Quelques processus importants qui aident ce transfert incluent :
- Conjugaison : C'est quand une bactérie transfère des plasmides directement à une autre via une structure spécialisée.
- Transformation : C'est quand une bactérie capte de l'ADN libre de son environnement.
- Transduction : Ça arrive quand un virus transfère de l'ADN d'une bactérie à une autre.
Les plasmides varient en taille et peuvent transporter plusieurs gènes qui donnent une résistance à différents antibiotiques. Ça les rend cruciaux dans la crise de la RAM. Ils peuvent aussi transporter des caractéristiques supplémentaires qui aident les bactéries à survivre et à s'adapter, aggravant encore le problème.
Besoin d'un meilleur suivi
Pour gérer la RAM, il est crucial de suivre et de comprendre la diversité des plasmides présents dans différentes souches bactériennes. Il existe plusieurs méthodes pour ça, comme :
- Typage de réplicon basé sur la PCR : Ça cible des séquences spécifiques dans les plasmides.
- Typage MOB : Ça se concentre sur des gènes qui aident les plasmides à se déplacer.
- Typage de séquence multilocus : Ça examine plusieurs parties de l'ADN plasmidique.
Cependant, ces méthodes peuvent avoir des limites et ne capturent pas toujours toute la diversité des plasmides. Par conséquent, des méthodes avancées pour suivre les variations plasmidiques sont nécessaires.
Nouvelle technologie pour une meilleure analyse
Des avancées récentes dans le séquençage de l'ADN, surtout le séquençage à long, ont facilité l'analyse des plasmides. Cette technologie permet des études plus détaillées car elle aide à créer des images complètes de l'ADN plasmidique. Utiliser le séquençage à long peut améliorer l'identification des petits plasmides et fournir des données plus précises sur la façon dont les plasmides se déplacent entre les bactéries.
On propose une nouvelle méthode appelée typage de séquence multilocus de plasmides de base (cpMLST) pour mieux analyser les plasmides. Cette méthode peut donner une image plus claire de la relation entre différents plasmides et permet des résultats plus cohérents dans diverses études.
Collecte d'échantillons
Pour étudier les bactéries résistantes aux antibiotiques, des échantillons ont été prélevés dans les eaux usées de six hôpitaux en Allemagne. L'objectif était d'isoler des souches de bactéries montrant une résistance extensive aux médicaments. Les échantillons ont été traités rapidement pour garantir des résultats précis. Différents types de milieux ont été utilisés pour faire pousser ces bactéries, et des méthodes avancées ont ensuite été appliquées pour l'identification des espèces.
Analyse de l'ADN
Une fois les souches isolées, de l'ADN génomique a été extrait, et des bibliothèques ont été préparées pour le séquençage en utilisant la technologie de séquençage à long. Le séquençage a été réalisé sur une plateforme qui collecte et traite les données en temps réel, ce qui a généré une quantité significative de données brutes pour chaque souche. Ces données ont ensuite été assemblées en séquences plasmidiques complètes.
Après avoir obtenu les séquences plasmidiques, elles ont été annotées pour identifier les gènes essentiels, comme ceux responsables de la résistance aux antibiotiques. Ensuite, une analyse de pangenome a été menée pour trouver les gènes partagés communs entre les plasmides.
Examination des types de plasmides
Grâce à l'analyse, différents types de plasmides ont été identifiés dans les isolats bactéries. Certains des plasmides les plus courants incluaient divers groupes d'incompatibilité, qui jouent un rôle crucial dans la propagation de la résistance aux antibiotiques. Les types de plasmides trouvés variaient selon les bactéries auxquelles ils étaient associés et les origines géographiques.
En examinant les différences dans la composition génétique entre les divers plasmides, les chercheurs ont pu identifier comment ces plasmides se déplaçaient au sein et entre les espèces bactériennes. Notamment, la présence de certains plasmides indique qu'ils peuvent transporter plusieurs gènes de résistance, entraînant une plus grande probabilité que les bactéries deviennent résistantes aux traitements.
Groupes spécifiques de plasmides
Plasmides IncHI2
On a trouvé le groupe de plasmides IncHI2 dans plusieurs souches bactériennes. Ces plasmides sont connus pour transporter des gènes qui offrent une résistance à diverses classes d'antibiotiques, y compris certains traitements de dernier recours. La présence des plasmides IncHI2 et d'un groupe connexe dans le même plasmide suggère une structure qui permet une meilleure stabilité et réplication.
Plasmides IncN
Un autre groupe, les plasmides IncN, a été identifié dans quelques types de bactéries. Ces plasmides transportent également des gènes de résistance importants, y compris ceux contre des antibiotiques cruciaux. La méthode utilisée dans cette étude a offert une classification plus détaillée par rapport aux anciennes méthodes, permettant aux chercheurs de trouver des différences claires au sein de ce groupe.
Plasmides IncX
Les plasmides IncX ont également été étudiés, et ils montrent un haut niveau de diversité génétique. Différents sous-groupes existent au sein d'IncX, et ils peuvent transporter divers gènes de résistance aussi. Encore une fois, la méthode cpMLST a permis de mieux comprendre leur structure génétique et les relations entre eux.
Plasmides IncFII
Les plasmides IncFII ont également été trouvés dans diverses souches bactériennes. Ils portent des gènes de résistance importants et, comme les autres groupes, pourraient poser des défis pour le suivi et la classification. La méthode cpMLST a aidé à clarifier les relations et les variations parmi ces plasmides.
L'importance de comprendre la RAM
Comprendre la dynamique des plasmides et comment ils contribuent à la RAM est super important pour la santé publique. La propagation rapide des gènes de résistance peut entraîner des infections graves qui deviennent difficiles ou impossibles à traiter. En utilisant des méthodes avancées pour l'analyse des plasmides, comme le séquençage à long combiné avec le cpMLST, les chercheurs peuvent obtenir de meilleures informations sur le comportement et l'évolution de ces facteurs de résistance.
Limitations et directions futures
Bien que l'utilisation du séquençage à long et du cpMLST ait des avantages clairs, il y a des défis à relever. Les taux d'erreur plus élevés dans les données à long par rapport aux données à court peuvent affecter les résultats. Des ressources informatiques sont également nécessaires pour analyser les données, et il pourrait encore y avoir des lacunes dans les méthodes disponibles pour le typage des plasmides.
Cependant, les avancées technologiques sont prometteuses, et les améliorations en cours peuvent aider à résoudre ces problèmes. Avoir des schémas cpMLST ciblés pour différents types de plasmides peut améliorer les efforts pour suivre leur propagation et finalement soutenir de meilleures stratégies pour faire face à la RAM.
Conclusion
La menace croissante de la résistance antimicrobienne est un problème critique qui nécessite de l'attention. En se concentrant sur le rôle des plasmides dans ce phénomène et en utilisant des technologies de pointe pour l'analyse, on peut mieux comprendre comment la résistance se propage entre les bactéries. Ces connaissances sont essentielles pour développer des approches efficaces pour lutter contre la montée de la RAM et garantir que les infections courantes restent traitables.
Titre: Enhancing antimicrobial resistance monitoring: Core Plasmid Multi-Locus sequence typing (cpMLST) with Oxford Nanopore sequencing technology (ONT)
Résumé: BackgroundThe spread of antimicrobial resistance (AMR) poses a significant threat to global public health, primarily driven by the horizontal gene transfer of resistance genes via plasmids. Understanding the dynamics of plasmid transmission within (intra) and between (inter) bacterial species is crucial for developing effective countermeasures. In this study, we utilize long-read sequencing technology to develop an innovative approach called core plasmid Multi-Locus Sequence Typing (cpMLST) and track the global plasmid transmission pathways. MethodsWe collected wastewater samples from six different hospitals in Germany. Within 24 hours of collection, we isolated extensively drug-resistant (XDR) bacteria using CHROMagar plates (CHROMagar, Paris, France). Species identification was done using MALDI-TOF MS (Bruker Daltonics, Bremen, Germany). Genomic DNA from the isolates was extracted using the PureLink Genomic DNA Mini Kit (Invitrogen, Carlsbad, USA) and subsequently sequenced using Oxford Nanopore Technologies (ONT) sequencing (Oxford Nanopore Technologies). We employed the SQK-RBK114.24 kit on an R10.4.1 flow cell, achieving a minimum of 250 Mb of raw data for each isolate with an accuracy of 98.9%. The reads were assembled using Unicycler, and the quality of the assemblies was assessed using QUAST and Bandage. The assembled genomes were then uploaded to the Center for Genomic Epidemiology (CGE) https://www.genomicepidemiology.org/ platform to determine incompatibility (Inc) types and antimicrobial resistance (AMR) genes. Additionally, we performed core plasmid analysis using chewBBACA v.3.3.10 to assess plasmid relatedness. ResultsThe analysis confirmed the identification of various bacterial isolates. Among the most prevalent XDR isolate were Enterobacter roggenkampii (n=38), Serratia marcescens (n=12), Klebseilla oxytoca (n=11), Klebseilla michiganensis (n=8), and Citrobacter freundii (n=7). We conducted a cpMLST analysis to examine the highly prevalent plasmids and reveal evolutionary relationships and transmission patterns. Each isolate harbored different types of complete plasmids. Among those were the IncFII (n=45), IncHI (n=26), IncX3 (n=21), and other incompatibility groups. By focusing on shared Inc types among the bacterial species, their transfer within a single bacterial species (intra-species transfer) and between different species (inter-species transfer) were identified. The allelic differences ranged from 3-55 (IncHI), 2-32 (IncFII) and 2-24 (IncX3). Moreover, these plasmids, typically identified as smaller plasmids (IncX3), were larger than their commonly reported sizes. The analysis of plasmid dynamics across diverse bacterial hosts provides valuable insight into the mechanisms driving the spread of antimicrobial resistance, offering potential strategies for better controlling the dissemination of antimicrobial resistance and its transmission in clinical environments. ConclusionIn conclusion, long-read sequencing technologies emerge as an essential tool for investigating the transmission dynamics of antimicrobial resistance genes among plasmids. By implementing cp-MLST, we anticipate achieving an unparalleled understanding of the global dissemination and evolutionary patterns of resistance-carrying plasmids. This approach offers superior resolution to conventional plasmid typing methods, potentially opening new avenues for innovative strategies to combat the escalating AMR crisis.
Auteurs: Basil Britto Xavier, A. K. Bari, T. T. Severs, M. J. Cardoso, M. Savin Hoffmeyer, B. Sinha, J. W. A. Rossen
Dernière mise à jour: 2024-10-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.620091
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.620091.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.