La rouille de myrte : une menace croissante pour les plantes natives
La rouille de myrte perturbe la survie de certaines espèces végétales natives clés en Australie.
Stephanie H Chen, Jia-Yee S Yap, Veronica Viler, Craig Stehn, Karanjeet S Sandhu, Julie Percival, Geoff S Pegg, Tracey Menzies, Ashley Jones, Karina Guo, Fiona R Giblin, Joel Cohen, Richard J Edwards, Maurizio Rossetto, Jason G Bragg
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Table des matières
- Que fait le rouille du myrte aux plantes ?
- L'importance des efforts de conservation
- Focus sur Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides
- L'importance de la diversité génétique
- Le rôle de la technologie dans la conservation
- L'espoir de créer des plantes résistantes
- Comprendre les risques génétiques et gérer la diversité
- L'utilisation du séquençage de représentation réduite
- La quête pour le séquençage du génome entier
- Stratégies pour la récupération des populations
- Le rôle des essais expérimentaux pour la résistance
- La décision de planter des individus résistants
- Le potentiel de l'ingénierie génétique
- Conclusion : La lutte pour sauver les espèces menacées
- Source originale
- Liens de référence
Le rouille du myrte est un champignon chiant qui fait des ravages chez certaines plantes, surtout celles de la famille du myrte. Imagine te réveiller un matin pour découvrir que tes plantes préférées sont devenues des versions tristes et fléchies d'elles-mêmes. C’est ce qui se passe en Australie, où le rouille du myrte s'est bien installé.
Ce petit champignon mal fichu a commencé en Amérique centrale et du Sud et s'est maintenant répandu dans plein d'autres pays, y compris l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il cible principalement les plantes de la famille du myrte, qui inclut plein d'espèces natives. Malheureusement, certaines de ces plantes peinent à survivre, et ça inquiète pour leur avenir.
Que fait le rouille du myrte aux plantes ?
Quand le rouille du myrte infecte une plante, ça provoque plusieurs changements malheureux. Tu peux voir des feuilles déformées, et la plante peut perdre beaucoup de ses feuilles. Ça peut mener à un retard de croissance et même à la mort des plantes matures. La végétation qui devrait être luxuriante et verte peut rapidement devenir l’ombre d’elle-même. On dirait que la plante a attrapé un gros rhume, mais au lieu de juste se sentir un peu malade, elle fait face à une menace plus sérieuse.
En Australie, la situation est particulièrement grave. La famille du myrte a beaucoup de membres dans cette région, avec environ 1 700 espèces de plantes. Depuis l'apparition du rouille du myrte sur la côte centrale de la Nouvelle-Galles du Sud en 2010, il s'est répandu dans l'est du pays, infectant des centaines d'espèces de plantes natives.
L'importance des efforts de conservation
Étant donné la propagation rapide du rouille du myrte et son potentiel à éradiquer les espèces de plantes natives, les conservateurs s'inquiètent compréhensiblement. C'est un peu comme renverser du café sur ta chemise préférée ; tu veux tout faire pour la sauver.
L'un des trucs clés, c'est de récolter des boutures de plantes touchées. Ces boutures sont cultivées dans des conditions sûres, loin du champignon, pour conserver la Diversité génétique restante de ces espèces. C’est comme avoir un plan de secours pour tes plantes préférées au cas où quelque chose tournerait mal.
Focus sur Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides
Parmi les plantes touchées par le rouille du myrte, il y a deux espèces en particulier : Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides. Ces plantes sont comme les rock stars de la famille du myrte et étaient autrefois communes dans les forêts tropicales côtières. Malheureusement, elles sont maintenant en danger critique à cause de leur haute vulnérabilité au rouille du myrte.
Rhodamnia rubescens est un grand arbre, tandis que Rhodomyrtus psidioides est un petit buisson. Les deux ont connu des baisses drastiques de leur population, et certains scientifiques prédisent même qu'elles pourraient disparaître dans la nature dans une génération. C’est comme dire que tu pourrais perdre tes billets de concert préférés avant même que le spectacle commence.
Pour se battre pour leur survie, les conservateurs collectent des boutures, les cultivent dans des pépinières et les protègent du rouille du myrte avec des fongicides. C’est une course contre la montre pour s'assurer que ces plantes continuent d'exister.
L'importance de la diversité génétique
La diversité génétique est cruciale pour la survie d'une population. C’est un peu comme comment une école a besoin de différents types d'élèves pour prospérer-si tous les élèves étaient pareils, ça deviendrait vite ennuyant. De la même manière, avoir une variété de traits génétiques dans une population de plantes les aide à s'adapter aux changements, comme de nouvelles maladies ou des changements climatiques.
Une des grosses inquiétudes, c’est la dépression de consanguinité, un terme compliqué pour dire que quand des plantes apparentées se reproduisent, elles peuvent finir avec moins de traits sains. Ça peut rendre les populations plus faibles, augmentant le risque d'extinction. Donc, les conservateurs travaillent dur pour surveiller et protéger la diversité génétique parmi ces plantes critiques.
Le rôle de la technologie dans la conservation
Les avancées technologiques ont ouvert des possibilités excitantes pour les efforts de conservation. Les chercheurs utilisent le séquençage génétique pour recueillir des infos sur l'ADN des plantes. Ça les aide à comprendre la santé des populations et comment mieux les gérer. C’est comme faire un check-up de santé pour tes plantes pour voir comment elles se portent vraiment.
Grâce à ces études génétiques, les scientifiques peuvent identifier quelles plantes ont une meilleure résistance au rouille du myrte. Ils peuvent ensuite utiliser ces informations pour créer de nouvelles plantes plus résilientes, un peu comme entraîner un super-héros pour qu'il ait les meilleurs pouvoirs possibles.
L'espoir de créer des plantes résistantes
Le but ultime pour les conservateurs, c’est d’établir des populations autosuffisantes de Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides dans la nature. Ça signifie créer une nouvelle génération de plantes qui peuvent résister au rouille du myrte.
En utilisant la sélection, les scientifiques espèrent augmenter le nombre de plantes montrant une résistance au champignon. Imagine vouloir créer une équipe de super-héros, chacun avec des pouvoirs uniques. Le même concept s’applique à créer une population de plantes qui peuvent se défendre contre les maladies.
Comprendre les risques génétiques et gérer la diversité
Face à la rapide diminution de la population, il est essentiel de surveiller la santé génétique de ces plantes. Les conservateurs doivent savoir combien de diversité génétique existe parmi les plantes dont ils s'occupent. Sinon, c’est comme organiser une fête surprise sans savoir si l'invité d'honneur aime le gâteau ou la tarte-ça pourrait tourner mal.
Les chercheurs analysent soigneusement les échantillons génétiques pour s'assurer qu'ils représentent bien les populations naturelles. Cela les aidera à comprendre comment gérer ces plantes efficacement et promouvoir la diversité génétique.
L'utilisation du séquençage de représentation réduite
Le séquençage de représentation réduite est une méthode qui permet aux scientifiques de se concentrer sur des parties spécifiques de l'ADN de la plante. C’est un peu comme regarder par un trou de serrure pour voir seulement ce qui est nécessaire, plutôt que d'ouvrir toute la porte et d’être submergé d'infos.
En utilisant cette technique, les chercheurs espèrent recueillir des données essentielles pour guider la gestion de la conservation. Ils peuvent identifier quelles plantes sont les plus diversifiées génétiquement et celles qui pourraient avoir des traits précieux pour les programmes de reproduction.
La quête pour le séquençage du génome entier
En plus du séquençage de représentation réduite, le séquençage du génome entier est également sur la table. C'est une approche plus détaillée qui séquence l'ADN complet d'une plante, fournissant une image plus claire de sa composition génétique.
Bien que ce soit une méthode plus coûteuse, elle peut offrir des aperçus précieux, aidant à découvrir la provenance des populations et la fréquence des mutations nuisibles. Ces infos sont cruciales pour gérer les risques de consanguinité et s’assurer que Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides aient une chance de résister au rouille du myrte.
Stratégies pour la récupération des populations
Après avoir collecté des données à partir d'études génétiques, les conservateurs peuvent commencer à développer des stratégies pour la récupération. Le but à long terme est de rétablir des populations dans la nature qui peuvent vivre et prospérer sans intervention humaine constante.
Pour les espèces les plus vulnérables, cela peut nécessiter d'utiliser des plantes résistantes dans des programmes de reproduction pour créer une nouvelle génération robuste. C’est un peu comme créer une nouvelle recette qui équilibre goût et nutrition-trouver juste le bon mélange pour créer quelque chose de délicieux et durable.
Le rôle des essais expérimentaux pour la résistance
Pour identifier quelles plantes montrent une résistance au rouille du myrte, les scientifiques réalisent des essais expérimentaux. Ils mettent essentiellement les plantes dans des situations difficiles pour voir comment chacune réagit. C’est comme une télé-réalité pour les plantes, où elles affrontent des conditions tough et seuls les meilleurs survivent.
Certaines plantes ont montré une résistance considérable lors de ces essais, mais ça ne veut pas dire qu'elles sont immunisées. En fait, même les plantes qui semblent fortes en laboratoire peuvent galérer face à de vrais défis. Surveiller ces plantes une fois qu'elles sont de retour dans la nature est crucial.
La décision de planter des individus résistants
Après les tests, les plantes résistantes qui ont réussi sont plantées à divers endroits pour surveiller comment elles s'adaptent à l'environnement. C’est une étape vitale pour établir de nouvelles populations et garantir que l'espèce continue de prospérer.
Cependant, il est essentiel de garder un œil sur ces plantes. Même celles qui semblent résistantes dans un environnement contrôlé peuvent rencontrer des difficultés une fois dans la nature. C’est un peu comme voir comment un participant s'en sort après la fin de la télé-réalité ; on apprend souvent sur leurs véritables capacités seulement après que les caméras se soient arrêtées.
Le potentiel de l'ingénierie génétique
Bien que des méthodes de reproduction traditionnelles soient explorées, les scientifiques envisagent aussi l'ingénierie génétique comme moyen de développer la résistance dans les plantes. Cette approche pourrait impliquer de modifier des gènes spécifiques pour améliorer leur capacité à repousser des maladies comme le rouille du myrte.
Cette technologie est encore à ses débuts pour beaucoup de plantes, mais elle promet pour l'avenir. Si ça marche, ça pourrait mener à de nouvelles populations qui non seulement survivent, mais prospèrent, un peu comme un smartphone qui est mis à jour pour inclure de nouvelles fonctionnalités et capacités.
Conclusion : La lutte pour sauver les espèces menacées
La bataille contre le rouille du myrte est une préoccupation pressante, mais les scientifiques et les conservateurs relèvent le défi. Ils travaillent dur pour collecter des données, surveiller les populations, et reproduire des plantes qui peuvent résister à ce champignon envahissant.
Le temps est compté, et des efforts coordonnés sont essentiels pour s'assurer que des espèces comme Rhodamnia rubescens et Rhodomyrtus psidioides ne disparaissent pas de nos paysages. En utilisant la technologie et en appliquant des pratiques de conservation stratégique, il y a de l'espoir pour ces plantes et beaucoup d'autres face à des menaces similaires. Après tout, la nature est résiliente, et avec le bon soutien, ces espèces en danger pourraient bien retrouver un avenir plus radieux.
Titre: Genomics and resistance assays inform the management of two tree species being devastated by the invasive myrtle rust pathogen
Résumé: Myrtle rust is a plant disease caused by the invasive fungal pathogen Austropuccinia psidii (G. Winter) Beenken, which has a global host list of 480 species. It was detected in Australia in 2010 and has caused the rapid decline of native Myrtaceae species, including rainforest trees Rhodamnia rubescens (Benth.) Miq. (scrub turpentine) and Rhodomyrtus psidioides (G.Don) Benth. (native guava). Ex situ collections of these species have been established, with the goal of preserving remaining genetic variation. Analysis of reduced representation sequencing (DArTseq; n = 444 for R. rubescens and n = 301 for R. psidioides) showed genetic diversity is distributed along a latitudinal gradient across the range of each species. A panel of samples of each species (n = 27 for R. rubescens and n = 37 for R. psidioides) were resequenced at genome scale, revealing large historical e]ective population sizes, and little variation among individuals in inferred levels of deleterious load. In Rhodamnia rubescens, experimental assays (n = 297) identified individuals that are putatively resistant to myrtle rust. This highlights two important points: there are tangible pathways to recovery for species that are highly susceptible to rust via a genetically informed breeding program, and there is a critical need to act quickly before more standing diversity is lost.
Auteurs: Stephanie H Chen, Jia-Yee S Yap, Veronica Viler, Craig Stehn, Karanjeet S Sandhu, Julie Percival, Geoff S Pegg, Tracey Menzies, Ashley Jones, Karina Guo, Fiona R Giblin, Joel Cohen, Richard J Edwards, Maurizio Rossetto, Jason G Bragg
Dernière mise à jour: 2024-11-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.30.612564
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.30.612564.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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