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# Physique# Astrophysique solaire et stellaire

Comprendre les éruptions radio de type II du Soleil

Cet article examine les éruptions radio solaires et leur lien avec les événements solaires.

Bhuwan Joshi, Binal D. Patel, Kyung-Suk Cho, Rok-Soon Kim

― 6 min lire


Explication des éclats deExplication des éclats detype II DHradio solaires et leur importance.Une plongée profonde dans les éruptions
Table des matières

Cet article parle d'un type d'éclat radio, connu sous le nom d'éclats de type II DH, qui se produisent sur le soleil. Ces éclats peuvent nous en dire beaucoup sur ce qui se passe à la surface du soleil et dans son atmosphère. On a analysé des données couvrant trois cycles solaires, un cycle étant une période de 11 ans d’activité solaire, pour mieux comprendre ces éclats et leur lien avec des événements solaires comme les Éjections de masse coronale (CME) et les Éruptions solaires.

Qu'est-ce que les éclats radio de type II DH ?

Les éclats radio de type II DH sont des signaux qu'on peut détecter dans des plages de Fréquences spécifiques. Ils sont causés par des chocs générés par des événements solaires puissants, notamment les CME. La force de ces chocs peut varier selon la puissance du CME. On peut voir les éclats radio à différentes longueurs d'onde, ce qui nous aide à comprendre comment ces chocs se déplacent à travers l’atmosphère du soleil et dans l’espace.

L'importance des éjections de masse coronale

Les éjections de masse coronale sont des énormes éclats de vent solaire et de champs magnétiques qui s'élèvent au-dessus de la couronne solaire ou qui sont libérés dans l’espace. Quand cela se produit, ça peut créer des chocs qui conduisent à la formation d'éclats de type II DH. En étudiant ces éclats, les chercheurs peuvent mieux comprendre le comportement des CME et leur impact sur la météo spatiale.

Collecte de données

Pour étudier les éclats de type II DH, on a rassemblé des données provenant de différentes sources, y compris des catalogues d'éclats radio et de CME. Les données couvrent des événements de janvier 1996 à juin 2023, en se concentrant principalement sur les cycles 23, 24 et 25. Cette étude a porté sur un total de 590 éclats et leur occurrence en relation avec des événements solaires associés comme les CME et les éruptions solaires.

Observations au cours des cycles solaires

Lors de notre analyse des cycles solaires 23 à 25, on a constaté que le nombre d'éclats de type II DH variait au cours de ces cycles. Le cycle 23 avait un nombre d'éclats beaucoup plus élevé que le cycle 24. Le cycle 25 en cours a montré moins d'éclats de type II DH durant ses premières années.

Comptage des événements et durées

On a observé que le nombre d'événements et leurs durées montraient des différences notables entre les cycles. Par exemple, le cycle 24 a eu un décalage dans l'activité de pic par rapport au cycle 23. Le cycle 25 vient juste de commencer et son activité n'a pas encore atteint celle des cycles précédents.

Classification des éclats par fréquence

Les éclats de type II DH peuvent être classés selon leurs fréquences finales en trois groupes : Groupe de Basse Fréquence (GBF), Groupe de Fréquence Moyenne (GFM) et Groupe de Haute Fréquence (GHF).

  • GBF : Ces éclats ont des fréquences finales en dessous de 200 kHz et représentent environ 24% des événements au total. Ils sont souvent liés à des CME rapides et à des éruptions solaires significatives.

  • GFM : Ces éclats se situent entre 200 kHz et 1 MHz.

  • GHF : La catégorie la plus commune, représentant près de 47% des événements, ces éclats ont des fréquences finales entre 1 MHz et 16 MHz.

La classification nous aide à mieux comprendre les éclats et peut indiquer jusqu'où la vague de choc s'est propagée depuis le soleil.

Fréquence et distance

La fréquence à laquelle un éclat est détecté est liée à sa distance du soleil. Des fréquences plus basses signifient souvent que l'éclat a voyagé plus loin. Par exemple, les éclats du GBF correspondent souvent à des événements se produisant à des distances supérieures à 0.5 unités astronomiques (UA) du soleil.

Analyse des caractéristiques des éclats

Une caractéristique des éclats de type II DH est qu'ils montrent souvent une lente dérive vers des fréquences plus basses au fil du temps. Cela se produit parce qu’en s’éloignant du soleil, l'éclat rencontre des densités d'électrons en diminution. Ce changement est significatif et est influencé par l’environnement environnant.

Hauteurs héliographiques

Les hauteurs auxquelles se produisent les éclats peuvent aussi être estimées sur la base de modèles de l’atmosphère solaire. Ces estimations suggèrent des comportements différents pour les éclats dans les catégories GBF, GFM et GHF. Les événements GBF tendent à être associés à des chocs qui ont voyagé loin dans le milieu interplanétaire.

Associations avec CME et éruptions solaires

Une partie détaillée de notre étude a impliqué l'examen de la corrélation entre les éclats de type II DH et les CME ainsi que les éruptions solaires. La majorité des éclats (environ 568 sur 590) étaient liés aux CME, tandis qu'un nombre significatif (462) étaient associés à des éruptions solaires.

Vitesses des CME

En analysant les vitesses des CME associées à ces éclats, on a trouvé des différences notables. Les vitesses moyennes variaient considérablement entre les catégories GBF, GFM et GHF. Cela signifie que les éclats dans différents groupes de fréquence sont associés à des CME se déplaçant à des vitesses différentes.

Classes d'éruptions solaires

Les éruptions sont classées selon leur intensité, et on a trouvé que la plupart des éclats de type II DH étaient associés à des éruptions de classe M. La proportion d’éruptions de classe X a augmenté au fur et à mesure qu’on passait de la catégorie GHF à GBF.

Résumé des résultats

À travers notre étude approfondie des éclats radio de type II DH, on peut résumer plusieurs points clés :

  1. Les occurrences des éclats de type II DH montrent un lien clair avec le cycle solaire, avec des variations du nombre d'éclats à travers chaque cycle.

  2. La classification des éclats selon leurs fréquences finales donne des informations précieuses sur le comportement et les caractéristiques des éclats.

  3. Les différences significatives dans les associations d'éclats avec les CME et les éruptions soulignent la relation complexe entre les activités solaires et leurs émissions radio résultantes.

  4. Les résultats impliquent que comprendre ces éclats peut nous aider à acquérir des connaissances sur l'activité solaire et ses impacts sur la météo spatiale.

Conclusion

L'étude des éclats de type II DH fournit des informations précieuses sur l'activité solaire et nous aide à comprendre la dynamique du soleil et son influence sur la météo spatiale. En poursuivant cette recherche, on peut améliorer nos capacités de prévision concernant les événements de météo spatiale qui peuvent affecter les opérations satellites, les communications, et d'autres systèmes technologiques sur Terre. Les résultats de cette recherche continueront d'être importants à mesure que nous avançons dans notre compréhension de notre soleil et de son comportement.

Source originale

Titre: DH type II radio bursts during solar cycles 23-25: Origin and association with solar eruptive events

Résumé: We analyses occurrence of DH type II solar radio bursts spanning over solar cycles 23-25 during which a total of 590 DH type II bursts are reported with confirmed 568 and 462 cases of associated CME and flares, respectively. We find short-term yet important differences in DH type II activity when the data is examined in terms of event counts and their durations, e.g., temporal shift in the peak activity during cycle 24 and variation in the growth rate of the activity level during cycle 25. For an in-depth exploration, DH type II bursts are classified in 3 categories based on their end-frequencies: Low-, Medium-, and High- Frequency Groups (LFG, MFG, and HFG, respectively). The HFG category is the most populous (~47 %) while the LFG category occupy about a quarter of the events (~24 %). The LFG events show a clear inclination toward fastest CMEs and X-class flares with a quarter of events exhibiting end frequency below 50 MHz.

Auteurs: Bhuwan Joshi, Binal D. Patel, Kyung-Suk Cho, Rok-Soon Kim

Dernière mise à jour: 2024-09-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.02554

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.02554

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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