Un aperçu de la supergravité : types et symétries
Cet article explore la supergravité de type I et de type II, en mettant l'accent sur leurs symétries et leurs scalaires.
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Table des matières
La supergravité est une théorie avancée qui prolonge la relativité générale en ajoutant une supersymétrie locale. Elle vise à décrire les forces et les particules fondamentales d'une manière qui intègre naturellement la gravité. Sous ses différentes formes, la supergravité peut donner des aperçus sur la physique des hautes énergies et l'univers primitif.
Cet article va couvrir les concepts de base de la supergravité, en se concentrant sur deux types appelés Type I et Type II, leurs symétries, et comment elles peuvent être analysées grâce au choix de jauge.
Types de Supergravité
Les théories de supergravité peuvent être regroupées en deux types :
Supergravité de Type I : Ce type est basé sur des espaces de cosets, où la structure est définie par un groupe et son sous-groupe. Les champs physiques incluent des scalaires qui proviennent d'un espace mathématique spécifique. Les modèles de Type I affichent des symétries maximales.
Supergravité de type II : Ces théories sont dérivées de modèles de dimensions supérieures, généralement par un processus connu sous le nom de compactification. Les théories résultantes sont moins symétriques que les modèles de Type I mais jouent quand même un rôle important dans la compréhension des trous noirs et d'autres phénomènes astrophysiques.
Choix de jauge et symétries
Dans la supergravité, les symétries jouent un rôle crucial. Les théories physiques incluent souvent des symétries globales et locales. Les symétries globales s'appliquent à l'ensemble de la théorie, tandis que les symétries locales peuvent changer à différents points dans l'espace ou le temps.
Le choix de jauge fait référence au processus de choisir une manière spécifique de traiter ces symétries. En fixant la jauge, on peut simplifier les calculs et se concentrer sur les champs physiques qui portent l'information essentielle de la théorie.
Le choix de jauge peut affecter le nombre de champs physiques qui restent dans la théorie. Par exemple, la supergravité de Type I a souvent plus de symétrie présente avant le choix de jauge, ce qui entraîne plus de champs physiques dans l'action finale. En revanche, les théories de Type II ont généralement moins de champs physiques restants après le choix de jauge en raison de leur structure.
Le rôle des scalaires
Dans les supergravités de Type I et II, les scalaires sont des composants essentiels. Les scalaires sont des champs qui assignent une seule valeur à chaque point de l'espace. Dans ces théories, les scalaires proviennent d'un espace de cosets, qui est une structure mathématique qui aide à organiser comment les différents champs interagissent.
Dans la supergravité de Type I, le nombre de scalaires physiques est généralement plus élevé par rapport à Type II. Ce dernier peut commencer avec beaucoup de scalaires qui se transforment sous des symétries locales mais finit avec moins de scalaires physiques après le choix de jauge.
Comprendre la jauge symétrique
La jauge symétrique est une façon de fixer la symétrie locale. Dans cette jauge, les scalaires physiques restent représentatifs des principes sous-jacents de la théorie. L'action dans ce cas inclura des interactions qui dépendent de manière non polynomiale des champs physiques.
Dans les jauges symétriques, le nombre de scalaires est significatif. Par exemple, dans la supergravité de Type I, le choix de jauge peut mener à un comptage définitif de scalaires qui portent des informations physiques. Ces scalaires sont décrits de manière linéaire, ce qui facilite leur interprétation.
Jauges Iwasawa
Les jauges Iwasawa sont une autre approche pour fixer les symétries locales. Ces jauges suivent une structure spécifique permettant à certains scalaires d'entrer dans l'action de manière polynomiale. La nature polynomiale des scalaires simplifie de nombreux aspects des calculs en supergravité.
Dans les jauges de type Iwasawa, les symétries globales peuvent ne pas être aussi évidentes que dans les jauges symétriques. La relation entre les champs devient plus complexe, ce qui entraîne différentes implications physiques. Cette complexité peut être avantageuse pour comprendre les propriétés des trous noirs et d'autres phénomènes en physique des hautes énergies.
Comparaison entre Supergravité de Type I et II
Les différences entre les supergravités de Type I et II sont significatives. La Type I se concentre davantage sur les espaces de cosets avec divers scalaires physiques qui présentent de riches propriétés de symétrie. La Type II, en revanche, est ancrée dans les résultats des théories de dimensions supérieures, ce qui entraîne moins de symétries et de scalaires physiques.
En examinant ces théories, le nombre de scalaires axioniques devient un facteur crucial. Les scalaires axioniques jouent un rôle essentiel dans la dynamique de la théorie. Ils peuvent varier largement selon la jauge choisie pour la théorie.
Dans la supergravité de Type I, on peut choisir de ne pas avoir de scalaires axioniques dans les jauges symétriques, tandis que les jauges de type Iwasawa peuvent autoriser différents nombres de scalaires axioniques. La différence dans ces scalaires ouvre des voies pour une exploration plus approfondie du comportement des théories effectives dans diverses conditions.
U-Dualité
L'importance de laDans la supergravité, les groupes de U-dualité aident à comprendre les relations entre différentes théories de supergravité. La U-dualité permet aux physiciens de relier des théories apparemment dissemblables en reconnaissant des structures sous-jacentes dans leurs symétries.
De nombreuses discussions sur les transformations et les propriétés en supergravité proviennent de l'examen de ces groupes de U-dualité. Ils offrent des aperçus sur la manière dont différentes théories peuvent se réduire ou s'étendre les unes aux autres, fournissant une image plus complète de la physique théorique.
Les trous noirs en supergravité
Les trous noirs sont essentiels dans de nombreuses discussions entourant la supergravité. En particulier, ils ont été étudiés dans des cadres de supergravité de Type I et II. Les propriétés d'attraction de ces trous noirs sont significatives lorsqu'on considère des états extrêmes.
Dans la supergravité de Type I, les trous noirs extrêmes possèdent un lien direct avec les scalaires physiques et leurs symétries. Les études de ces trous noirs se connectent souvent aux structures mathématiques présentes dans les théories de supergravité.
La supergravité de Type II contribue également à notre compréhension des trous noirs, surtout en ce qui concerne les compactifications de Kaluza-Klein. La relation entre ces trous noirs et leurs théories correspondantes présente un domaine de recherche captivant, car ils reflètent différents aspects de la théorie sous-jacente.
Anomalies en supergravité
Les anomalies sont essentielles lorsqu'on considère la cohérence des théories quantiques comme la supergravité. En essence, ces anomalies peuvent indiquer si une théorie se comporte correctement sous certaines transformations.
Dans la supergravité, la gestion des symétries locales est cruciale pour l'annulation des anomalies. Différentes jauges peuvent mener à la découverte d'anomalies, qui pourraient donner des indices sur l'intégrité fondamentale de la théorie.
Par exemple, lorsqu'on examine les anomalies à 1 boucle des symétries globales, les chercheurs examinent souvent comment les différents choix de jauges influencent les résultats. Les implications de ces anomalies mènent souvent à des questions plus larges sur la nature de la supergravité et sa relation avec divers domaines.
Conclusion
La supergravité reste un domaine fascinant et complexe de la physique théorique. À travers l'examen des types, des jauges et des symétries, les chercheurs peuvent découvrir des aperçus plus profonds sur la trame de l'univers.
L'exploration continue de la supergravité, en particulier en lien avec des phénomènes comme les trous noirs et les interactions des particules, promet de produire des résultats précieux. Les chercheurs sont encouragés à plonger plus profondément dans les complexités de ces théories et leurs implications pour notre compréhension de l'univers.
Les structures riches présentes dans les supergravités de Type I et II fournissent une base pour des enquêtes continues. Comprendre les interactions des scalaires, les effets du choix de jauge, et le rôle de la U-dualité continuera de façonner l'avenir de ce domaine passionnant.
Titre: Gauge-fixing local H symmetry in supergravities
Résumé: We discuss known maximal D-dimensional supergravities of two types: type I with G/H coset spaces and type II derived by compactification from higher dimensions without dualization, these have less manifest symmetries. In 4D and 6D in type I models we perform explicit gauge-fixing of local H symmetries in unitary gauges: symmetric, Iwasawa, and partial Iwasawa. In 4D supergravity I in symmetric gauge global H-invariance and nonlinearly realized G-symmetry are valid on shell, classically. The global H-symmetry and G-symmetry in Iwasawa-type gauges in type I and type II supergravities are not manifest, if at all present. This fact raises the issue of the gauge equivalence of the S-matrix of various gauge-fixed D-dimensional supergravities and its relation to the ones computable using superamplitude methods.
Auteurs: Renata Kallosh, Henning Samtleben, Antoine Van Proeyen
Dernière mise à jour: 2024-10-01 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.18950
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.18950
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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