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# Biologie # Biologie moléculaire

Levure : Le petit secret derrière la grande science

Découvre comment la levure aide dans la recherche sur les protéines et le transport des acides aminés.

Unnati Sonawala, Aymeric Busidan, David Haak, Guillaume Pilot

― 7 min lire


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La levure, un petit champignon que t’as sûrement vu dans ton pain ou ta bière, c’est pas juste un coup de main en cuisine. Elle joue un rôle super important dans l’étude des êtres vivants, surtout pour comprendre les protéines chez les organismes plus compliqués, comme les plantes et les animaux. Les scientifiques utilisent souvent de la levure simple, comme la levure de boulanger, pour plonger dans la biologie cellulaire et les voies métaboliques. C’est parce que les processus de base qui se passent dans la levure sont assez similaires à ceux des organismes plus complexes. Pense à la levure comme à l’agent secret du labo, rendant la biologie complexe un peu plus facile à piger.

L'importance des acides aminés

Les acides aminés, c’est les briques de la vie. Ils font beaucoup de boulot dans les cellules, comme fabriquer des protéines et réguler les niveaux d'azote, qui sont essentiels pour la croissance. Les acides aminés aident aussi à fabriquer des nucléosides, super importants pour l’ADN. Pour faire circuler ces acides aminés dans et hors des cellules, on a des Transporteurs d’acides aminés. Ces transporteurs, c’est comme des camions de livraison, s’assurant que chaque Acide aminé arrive à bon port.

Les transporteurs peuvent être un peu pénibles à étudier, mais avec de la levure, c’est plus simple. En insérant des gènes d’autres organismes dans la levure, les scientifiques peuvent voir comment bien la levure absorbe différents acides aminés. Si la levure peut bien se développer avec certains acides aminés, ça veut dire que les transporteurs font leur job.

Complémentation fonctionnelle dans la levure

La complémentation fonctionnelle, c’est un terme un peu crapoteux pour une idée simple : si tu prends une souche de levure qui peut pas faire quelque chose et que tu lui colles un gène qui peut aider, ça devrait repartir. Par exemple, si t’as une souche de levure qui peut pas transporter l'histidine parce qu'il lui manque le bon gène, tu peux introduire un gène d’une plante qui fait ce taf. Si la levure se remet à croître, c’est un signe que le gène fonctionne.

Dans les années 90, les scientifiques ont commencé à utiliser cette technique pour étudier les transporteurs d'acides aminés des plantes, ce qui a mené à la découverte de plusieurs transporteurs. C’était excitant ! Ils pouvaient voir à quel point ces transporteurs marchaient en observant si la levure pouvait prendre les acides aminés manquants après avoir ajouté les bons gènes.

Souches de levure et leurs transporteurs

La levure a environ 22 protéines de transporteurs d'acides aminés dans sa membrane. Elles sont regroupées par familles selon leurs caractéristiques. Certains transporteurs sont un peu généralistes, donc ils peuvent gérer une variété d’acides aminés, tandis que d’autres sont plus spécialisés. Par exemple, il y a des transporteurs qui se concentrent uniquement sur certains acides aminés, donc ils sont un peu difficiles.

L'étude des transporteurs d'acides aminés a commencé sérieusement quand les chercheurs ont utilisé des souches de levure spécifiques qui manquaient certains transporteurs. Par exemple, une souche spécifique appelée JT16 a été utilisée pour identifier les transporteurs d'acides aminés des plantes. Quand les chercheurs ont éliminé certains gènes dans la levure, ils pouvaient chercher des transporteurs de plantes qui pouvaient "sauver" la capacité de croissance de la levure.

Mutants de levure plus complexes

En s'appuyant sur ce succès, les scientifiques ont commencé à créer des souches de levure encore plus complexes. Ils supprimaient plusieurs gènes de transporteurs de la levure, rendant la souche incapable d’utiliser divers acides aminés pour croître. Comme ça, ils pouvaient introduire de nouveaux transporteurs des plantes ou d'autres organismes et voir si la levure pouvait recommencer à croître.

Une souche comme 22Δ8AA a été conçue pour être déficiente en plusieurs transporteurs d'acides aminés. Les chercheurs ont ensuite créé la souche 22Δ10α en éliminant encore plus de gènes. L’objectif était de créer une souche de levure plus simple à étudier parce qu'elle aurait moins de transporteurs pour compliquer les choses.

Au fur et à mesure que cette levure subissait plus de changements génétiques, les scientifiques gardaient un œil sur les résultats. Ils notaient quels gènes avaient été supprimés et comment ces changements affectaient la capacité de la souche à croître sur différents acides aminés.

Test de l'absorption des acides aminés

Pour voir comment ces souches de levure absorbaient les acides aminés, les chercheurs faisaient des essais d'absorption. C’est en gros un nom chic pour mesurer combien d’un acide aminé spécifique la levure absorbe. Ils utilisaient des acides aminés radiolabelés, donc ces acides aminés ont des marqueurs radioactifs pour que les scientifiques puissent les suivre.

Le processus consiste à donner à la levure une chance d'absorber ces acides aminés, généralement pour une courte période. Ensuite, ils mesurent la radioactivité pour voir combien la levure a pris.

Les résultats de ces expériences étaient parfois surprenants. Par exemple, même quand une souche de levure pouvait pas croître sur un acide aminé, elle pouvait quand même en absorber un peu. Ce truc bizarre a soulevé des questions sur la relation entre croissance et absorption d'acides aminés.

Identification des changements de gènes de levure

En travaillant avec ces souches de levure raffinées, les scientifiques voulaient s’assurer qu’aucun changement inattendu ne se produisait dans l’ADN de la levure. Ils ont séquencé le génome de la souche 22Δ10α pour vérifier s’il y avait des changements.

Cette étape était nécessaire parce que quand tu supprimes des gènes, parfois l’ADN de la levure peut avoir ses propres surprises, comme des réarrangements ou des mutations. Des méthodes high-tech ont été utilisées pour analyser les changements génétiques de la levure, s’assurant que tout correspondait aux résultats attendus.

Confusion sur le type de reproduction

En étudiant ces souches, les scientifiques ont découvert une drôle de surprise : le type de reproduction de la souche 22Δ10α était différent de ce qu'on croyait. Au lieu d’être étiquetée MATα, elle s’est révélée être MATa. C’est comme appeler par erreur un chat un chien - ça marche juste pas ! Cette confusion sur le type de reproduction traînait depuis un moment, mais les tests récents ont mis les choses au clair.

Performance de croissance des mutants

Au fur et à mesure que les scientifiques continuaient à ajuster et à tester leurs souches de levure, ils remarquent que certaines avaient des taux de croissance plus lents que leurs souches parentes. Cette croissance plus lente était un défi, surtout dans des environnements riches en nutriments. Ils devaient s’assurer que toutes les souches étudiées pouvaient encore fonctionner efficacement pour leur recherche sur le transport des acides aminés.

Les chercheurs ont réalisé des expériences minutieuses pour mesurer à quelle vitesse les cellules de levure doublaient de taille. Ils ont découvert que les nouvelles souches se développaient plus lentement que prévu, ce qui pouvait affecter la fiabilité de leurs résultats.

Conclusion : la levure comme héro de la recherche

En résumé, la levure, c’est plus qu’un complice de la pâtisserie ; c’est un super outil de recherche qui offre des aperçus sur le fonctionnement des cellules. En manipulant la levure et en étudiant comment elle gère les acides aminés, les scientifiques peuvent découvrir comment fonctionnent les protéines et comment les organismes vivants croissent.

Cette recherche nous aide à apprécier les rouages complexes de la vie. Donc, la prochaine fois que tu manges une tranche de pain ou que tu bois une gorgée de bière, souviens-toi qu’il y a beaucoup de science derrière ces délices, grâce à nos petits amis dans le monde de la levure !

Source originale

Titre: Characterization and whole genome sequencing of Saccharomyces cerevisiae strains lacking several amino acid transporters: tools for studying amino acid transport

Résumé: Saccharomyces cerevisiae mutants have been used since the early 1980s as a tool to characterize genes from other organisms by functional complementation. This approach has been extremely successful in cloning and studying transporters, for instance, plant amino acid, sugar, urea, ammonium, peptide, sodium, and potassium were characterized using yeast mutants lacking these functions. Over the years, new strains lacking even more endogenous transporters have been developed, enabling the characterization of transport properties of heterologous proteins in a more precise way. Furthermore, these strains provide the added advantage of characterization of a transporter belonging to a family of proteins in isolation, and thus can be used to study the relative contribution of redundant transporters to the whole function. We focused on amino acid transport; starting with the yeast strain 22{Delta}8AA, developed to clone plant amino acid transporters in the early 2000s. We recently deleted two additional amino acid permeases, Gnp1 and Agp1, creating 22{Delta}10. In the present work, five additional permeases (Bap3, Tat1, Tat2, Agp3, Bap2) were deleted from 22{Delta}10 genome in up to a combination of three at a time. Unexpectedly, the amino acid transport properties of the new strains were not very different from the parent, suggesting that these amino acid permeases play a minor role in amino acid uptake in our conditions. The inability to grow on a few amino acids as the sole nitrogen sources did not correlate with lower uptake activity, questioning the well-accepted relationship between lack of growth and loss of transport properties. Finally, in order to verify the mutations and the integrity of 22{Delta}10 genome, we performed whole-genome sequencing of 22{Delta}10 using long-read PacBio sequencing technology. We successfully assembled 22{Delta}10s genome de novo, identified all expected mutations and precisely characterized the nature of the deletions of the ten amino acid transporters. The sequencing data and genome will serve as a resource to researchers interested in using these strains as a tool for amino acid transport study.

Auteurs: Unnati Sonawala, Aymeric Busidan, David Haak, Guillaume Pilot

Dernière mise à jour: 2024-12-05 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.03.626691

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.03.626691.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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