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# Biologie # Microbiologie

Une nouvelle méthode transforme l'imagerie de molécules uniques

Une nouvelle approche pour analyser les données SMLM promet des résultats d'imagerie plus clairs et plus rapides.

Isabel Droste, Erik Schuitema, Sajjad Khan, Stijn Heldens, Ben van Werkhoven, Keith A. Lidke, Sjoerd Stallinga, Bernd Rieger

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La microscopie de localisation de molécules uniques (SMLM) est une technique fascinante qui permet aux scientifiques de voir des structures minuscules à l'échelle nanométrique. Imagine pouvoir regarder de près les blocs de construction des cellules, jusqu'aux molécules individuelles ! Cette méthode puissante ouvre un monde de possibilités pour comprendre les processus biologiques, mais elle présente aussi des défis.

Le défi des Aberrations

Un des gros défis en SMLM, c'est de gérer les aberrations. Les aberrations sont des distorsions qui affectent la clarté des images obtenues avec les microscopes. Pense à des lunettes qui ne sont pas tout à fait adaptées : les choses peuvent sembler floues ou déformées. Ces distorsions peuvent varier selon l'endroit où tu regardes dans le champ de vision (FOV) du microscope, ce qui complique le repérage précis des molécules.

Quand les scientifiques essaient de localiser une molécule avec précision en trois dimensions, ce problème devient encore plus important. Plus le FOV est grand, plus le risque de distorsions augmente. Et pendant que les chercheurs veulent interpréter ces données rapidement, mesurer et corriger les aberrations peut être un processus long et compliqué.

L'approche simplifiée de la SMLM

En général, les scientifiques utilisent un modèle simplifié pour estimer où se trouvent les molécules. Ce modèle agit comme une carte basique, les aidant à déterminer où sont les molécules sans trop de détails. Souvent, on utilise un modèle gaussien parce qu'il allège la charge en termes de calculs. Cependant, cette approche a des inconvénients. Elle peut mener à des erreurs, surtout quand les conditions ne sont pas idéales, et elle peut sous-estimer le nombre de photons émis par les molécules.

La meilleure méthode : le modèle spline

Il existe un modèle plus sophistiqué appelé le modèle spline, qui peut donner des résultats plus précis. Cependant, son utilisation nécessite un calibrage minutieux, ce qui ajoute des étapes supplémentaires qui peuvent ralentir le processus. Imagine essayer de cuire des cookies parfaitement, mais avant même de commencer, tu dois mesurer tous les ingrédients avec précision. C'est une bonne recette, mais ça prend du temps !

Pourquoi un modèle PSF entièrement vectoriel ?

Les chercheurs ont proposé d’utiliser un modèle de fonction d’étalement de point (PSF) entièrement vectoriel. Ce modèle est comme avoir un appareil photo ultra-moderne qui capture des images parfaitement, en tenant compte de divers facteurs comme une grande ouverture numérique et les effets de polarisation. Ce modèle détaillé peut inclure automatiquement les aberrations du microscope et même l'orientation des molécules émettrices de lumière. Cependant, le revers de la médaille, c'est que cette méthode nécessite généralement beaucoup de puissance de calcul, ce qui la rend difficile à utiliser régulièrement.

Le dilemme du calibrage

Actuellement, la méthode standard pour mesurer les aberrations consiste à prendre beaucoup de billes fluorescentes et à capturer des images d'elles dispersées dans le FOV. Cette méthode peut être fastidieuse et chronophage, un peu comme résoudre un puzzle dont certaines pièces manquent. Mais que se passerait-il s'il y avait un moyen de rassembler les informations nécessaires directement à partir des données collectées pendant les expériences ?

C'est là que ça devient intéressant : chaque fois qu'une molécule émet de la lumière et est localisée, c'est comme prendre une petite photo qui contient des indices sur le comportement du système optique. Cependant, extraire cette information n'est pas simple, car chaque photo peut être un peu brouillée par du bruit. En d'autres termes, c'est comme essayer d'entendre quelqu'un parler dans une foule bruyante ; tu sais qu'il est là, mais bonne chance pour comprendre ce qu'il dit !

La nouvelle méthode d'estimation

Il y a eu récemment des progrès dans l'estimation des aberrations dépendantes du champ sans avoir besoin de ces mesures de calibrage. La nouvelle approche simplifie considérablement le processus, permettant aux chercheurs d'ajuster les données de localisation avec un modèle nécessitant moins d'ajustements. Ça peut sembler plein de détails techniques, mais en gros, c'est comme construire un ensemble d'instructions plus simples pour assembler ce puzzle.

La méthode utilise une théorie appelée la théorie des aberrations nodales (NAT) pour décrire comment les distorsions varient selon les coordonnées du champ. En utilisant des polynômes de bas ordre, qui sont plus faciles à gérer, les chercheurs peuvent estimer les aberrations efficacement sans créer une complexité inutile.

Comment ça fonctionne en pratique ?

Quand les chercheurs appliquent cette nouvelle méthode, ils commencent par prendre les données de clignotement des molécules individuelles et les segmentent en zones d'intérêt. Ils choisissent ensuite un petit sous-ensemble de ces zones pour estimer les aberrations. C'est un peu comme tirer quelques cartes d'un énorme paquet pour deviner à quoi ressemble l'ensemble du paquet.

Le processus d'estimation se compose de deux étapes : d'abord, ajuster les coefficients NAT tout en gardant les détails des molécules constants, puis mettre à jour ces détails avec des coefficients fixes. Cette approche alternée aide à affiner l'estimation et à rendre le processus plus efficace.

Une solution rapide

Les chercheurs ont apporté plusieurs améliorations pour accélérer ce processus d'ajustement. En utilisant des astuces intelligentes, comme la méthode des phasors pour les estimations initiales, ils ont réussi à rendre l'estimation beaucoup plus rapide. Imagine une voiture de course filant sur la piste après avoir optimisé son design pour la vitesse. Cette innovation signifie que les chercheurs peuvent maintenant analyser leurs données beaucoup plus vite, obtenant des résultats qui auraient pris beaucoup plus de temps auparavant.

Les cartes d'aberration résultantes

En testant cette méthode sur des données réelles, les chercheurs ont trouvé que les cartes d'aberration produites correspondaient étroitement à celles obtenues par des techniques de calibrage traditionnelles. C'est comme comparer deux cartes de la même région : même si elles ne sont pas identiques, elles te dirigent dans la bonne direction.

Dans de nombreux cas, la nouvelle méthode a fourni un meilleur ajustement pour les données, suggérant qu'elle peut aider à améliorer l'exactitude générale de la SMLM. Si tu y penses, c'est comme trouver un raccourci caché en marchant dans un quartier familier.

Aller au-delà avec des données 3D

La méthode excelle aussi à traiter des données 3D. Quand des molécules sont suivies en trois dimensions, le potentiel de distorsion augmente. Ici, les chercheurs ont constaté que leur nouvelle technique pouvait donner des résultats encore plus précis que les méthodes conventionnelles. C'est comme utiliser un drone high-tech pour explorer un terrain comparé à une simple carte ; les détails que tu obtiens sont beaucoup plus clairs !

Bien que les chercheurs aient encore trouvé certaines différences par rapport aux méthodes existantes, leur approche a prouvé qu'elle tenait la route en termes de précision. C'était particulièrement important quand il s'agissait de résoudre des structures à l'intérieur de cellules vivantes, où l'exactitude dans la localisation est essentielle pour comprendre les processus biologiques complexes.

Une comparaison avec d'autres méthodes

En comparant leurs résultats à d'autres méthodes, les chercheurs ont trouvé que leur approche offrait une précision compétitive et pouvait même donner de meilleurs résultats dans certaines situations spécifiques. C'est un peu comme comparer un vélo classique avec un vélo électrique moderne ; les deux peuvent t'amener à destination, mais l'un peut le faire plus vite ou plus efficacement !

L'étude a aussi révélé des variations intéressantes dans la localisation en utilisant différentes techniques. Par exemple, les chercheurs ont noté que des changements dans les conditions d'imagerie, comme l'inclinaison de l'échantillon, pouvaient entraîner des différences significatives dans les aberrations estimées. Cela souligne l'importance d'utiliser des méthodes qui s'adaptent à la nature variable des échantillons biologiques.

Directions futures et applications

L'avenir semble prometteur pour cette nouvelle approche à la SMLM. Il y a un plan pour développer une interface conviviale qui permettrait à plus de chercheurs d'accéder facilement à cette technique. Cela pourrait ouvrir des portes à de nombreux scientifiques intéressés par l'exploration du monde microscopique.

De plus, cette méthode pourrait s'étendre au-delà de la SMLM à d'autres technologies d'imagerie, comme la microscopie 4Pi, où comprendre les distorsions est tout aussi crucial. Cette polyvalence pourrait rendre la méthode précieuse dans divers domaines scientifiques.

Conclusion

La microscopie de localisation de molécules uniques est un outil puissant qui aide les chercheurs à visualiser les plus minuscules détails des processus biologiques. Bien que des défis comme les aberrations compliquent ce travail, les avancées récentes offrent des solutions nouvelles et excitantes. En simplifiant la façon dont les chercheurs estiment ces distorsions directement à partir de leurs données, la quête d'images plus claires et plus précises avance.

Alors que les scientifiques continuent de raffiner ces méthodes, le potentiel de nouvelles découvertes dans le monde microscopique grandit. Qui sait quelles fascinantes révélations pourraient sortir prochainement ? Avec un peu d'humour et de curiosité, l'univers microscopique devient moins un mystère et plus un livre ouvert !

Source originale

Titre: Calibration-free estimation of field dependent aberrations for single molecule localization microscopy across large fields of view

Résumé: Image quality in single molecule localization microscopy (SMLM) depends largely on the accuracy and precision of the localizations. While under ideal imaging conditions the theoretically obtainable precision and accuracy are achieved, in practice this changes if (field dependent) aberrations are present. Currently there is no simple way to measure and incorporate these aberrations into the Point Spread Function (PSF) fitting, therefore the aberrations are often taken constant or neglected all together. Here we introduce a model-based approach to estimate the field-dependent aberration directly from single molecule data without a calibration step. This is made possible by using nodal aberration theory to incorporate the field-dependency of aberrations into our fully vectorial PSF model. This results in a limited set of aberration fit parameters that can be extracted from the raw frames without a bead calibration measurement, also in retrospect. The software implementation is computationally efficient, enabling fitting of a full 2D or 3D dataset within a few minutes. We demonstrate our method on 2D and 3D localization data of microtubuli and nuclear pore complexes over fields of view (FOV) of up to 180 m and compare it with spline-based fitting and a deep learning based approach.

Auteurs: Isabel Droste, Erik Schuitema, Sajjad Khan, Stijn Heldens, Ben van Werkhoven, Keith A. Lidke, Sjoerd Stallinga, Bernd Rieger

Dernière mise à jour: 2024-12-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.11.627909

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.11.627909.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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